Appelant les journalistes à soutenir les efforts de lutte contre le terrorisme, le chef du gouvernement a noté que la liberté de la presse est un des acquis irréversibles, chargeant le ministère de l'Intérieur d'ouvrir une enquête sur les agressions récentes Le chef du gouvernement, Habib Essid, a chargé le ministre de l'Intérieur, Najem Gharsalli, d'ouvrir une enquête sur les agressions qui ont ciblé au cours des derniers jours des journalistes et de les examiner au cas par cas. Dans un communiqué publié hier, la présidence du gouvernement réaffirme son soutien continu à la liberté de la presse et son attachement à fournir toutes les garanties pour permettre aux journalistes d'accomplir leur mission dans les meilleures conditions. La liberté de presse étant un des acquis nationaux ainsi qu'un enjeu d'avenir sur la voie de l'édification et de l'installation des institutions, lit-on de même source. La présidence du gouvernement exhorte, dans ce communiqué, les professionnels du secteur des médias à soutenir les efforts de lutte contre le terrorisme et de rétablissement de la sécurité et de la stabilité. Mercredi, le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a qualifié de « précédent dangereux » l'acharnement de quelques agents de l'ordre contre des journalistes, allant jusqu'à brandir les armes contre eux et à les agresser physiquement et verbalement. Le syndicat a mis en garde contre toute restriction sécuritaire sur les journalistes pendant l'exercice de leur travail. Il a exprimé le refus « des surenchères sur sa position face au terrorisme », appelant le ministère de l'Intérieur à mieux encadrer ses agents et à protéger les journalistes afin de garantir le droit du citoyen à l'information.