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Pour ou contre ?
Ils partent étudier à l'étranger…
Publié dans La Presse de Tunisie le 26 - 07 - 2010

Qui n'a jamais fait le rêve de partir à l'étranger pour étudier ? Ce souhait est quasiment un dénominateur commun chez tous les jeunes qui sont nombreux à vouloir obtenir leurs diplômes universitaires sous d'autres cieux. Pourquoi ? Les uns trouvent qu'ils auront plus de perspectives. Cela leur permettra de voyager, d'explorer un nouveau pays, d'avoir de nouveaux horizons et, peut-être, un meilleur niveau d'études. Ils pensent également qu'une telle expérience vaut la peine d'être vécue. Cette «aventure» joint l'utile à l'agréable. Elle leur offrira la chance d'avoir des diplômes de très haut niveau et de résider à  l'étranger, de vivre de manière plus libre avec moins  de tabous et d'interdits. Malgré tous ces «atouts», certains jeunes bacheliers ne semblent pas attirés par ce «rêve» et leurs arguments ne tarissent pas. Dans notre face -à -face, deux jeunes bacheliers présentent deux visions différentes. Seul point commun à première vue: ils sont littéraires…
Amine, 19 ans, rêve de partir en France pour poursuivre ses études supérieures à la Sorbonne. Il nous confie qu'étudier à l'étranger est une expérience hors pair. «C'est le fait de changer de cadre, d'ambiance qui m'intéresse le plus. J'ai envie d'aventure et de nouvelles sensations. La vie universitaire à l'étranger est très riche. De plus, elle attire des jeunes de toutes les nationalités et de tous bords. L'échange socioculturel y est à son comble. C'est la différence de mentalités et de savoir-vivre qui m'attire, outre le fait que la formation universitaire à l'étranger offre plus de possibilités au niveau du choix de la filière. Les études à l'étranger requièrent certes un compte en banque assez gonflé, mais l'étudiant peut penser à se faire un petit pécule pour pouvoir subvenir à ses besoins quotidiens. Une expérience pas facile à gérer ; elle vaut cependant la peine d'être vécue. Le fait de vivre à l'étranger est une occasion pour se former à tous les niveaux. Je n'aurais personne sur qui compter à part moi-même. Je n'aurai donc qu'à cravacher dur, à travailler et à savoir gérer ma vie tout seul. Cela me permettra de ne compter que sur mes propres ressources et je serai seul responsable de mon sort».
De son côté, Khouloud, 20 ans, nous confie: «Je voudrais préciser que j'ai totalement confiance en notre système éducatif. Les diplômés des universités tunisiennes peuvent s'estimer heureux. Plusieurs étudiants étrangers viennent ici pour poursuivre leurs études. Je n'ai donc aucune raison de partir à l'étranger. Autre chose, des écoles, facultés et universités pour lesquelles les familles tunisiennes dépensent des fortunes en devises par étudiant et par année ne sont pas toujours d'un haut niveau. Il suffit de voir les multiples grèves et la crise du système éducatif français, à titre d'exemple, pour s'en rendre compte. Ensuite, à part l'élite, la plupart des étudiants qui vont à l'étranger ont un niveau moyen et les scores qu'ils obtiennent au Bac ne leur permettent pas d'intégrer les grandes facultés tunisiennes. Du coup, étudier ailleurs leur permet de rentrer avec un diplôme étranger et de trouver du travail. D'ailleurs, on sait tous que les conditions d'obtention des diplômes sont différentes de celles qu'on a en Tunisie où c'est beaucoup plus dur. Je pense surtout à des pays comme la Roumanie ou l'Ukraine de plus en plus sollicités par les bacheliers tunisiens».Khouloud ajoute: «Je suis vraiment contre le fait de vivre à l'étranger. Je suis Tunisienne, je porte l'amour de mon pays dans les veines et je ne pourrais jamais vivre loin de cette terre et loin de ma famille à laquelle je suis très attachée. Je serais comme un poisson hors de l'eau!»


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