Aucun accord n'a été trouvé hier entre le Syndicat général de l'enseignement de base et le ministère de tutelle au terme de négociations entamées depuis vendredi. Dans une déclaration à l'agence TAP, Mastouri Gammoudi, secrétaire général du syndicat, a annoncé le maintien de la grève générale des enseignants de base, prévue mercredi 15 avril, «au cas où le ministère de l'Education n'accepterait pas de satisfaire leurs revendications», a-t-il dit. La commission sectorielle décidera, le cas échéant, d'autres mesures d'escalade, a encore noté le responsable syndicaliste. Les revendications des instituteurs, dont le nombre est estimé à 63.000, concernent notamment l'octroi de primes spécifiques, les augmentations salariales et l'avancement professionnel. Notons que les négociations entre le Syndicat général de l'enseignement de base et le ministère de l'Education se sont poursuivies, hier, au siège du ministère pour examiner les amendements introduits à la motion professionnelle. La motion professionnelle, sujet de négociations, comporte des revendications financières dont des primes pour travaux administratifs outre des dispositions relatives au régime de retraite et l'élargissement de la loi d'orientation aux écoles primaires. La partie syndicale demande aussi l'homologation du certificat de fin d'études dans les instituts supérieurs de formation des instituteurs avec le diplôme de premier cycle de l'enseignement universitaire pour leur permettre de s'inscrire à l'Institut supérieur de formation continue.