Les Bizertins sont appelés à fournir des efforts... Les Cabistes ont battu aisément l'ASD et ne se sont pas fait surprendre de nouveau au stade 15-Octobre. «Il n'aurait manqué que cela», a-t-on entendu dire à l'issue de la rencontre, dimanche dernier. L'opposition était tellement faible qu'un résultat autre aurait eu des conséquences fâcheuses... Le CAB a eu à cette occasion bon nombre d'opportunités de marquer mais le jeu brouillon présenté n'a pas permis une meilleure réussite à l'approche des buts adverses. C'est qu'il y a du travail à accomplir, beaucoup de travail à tous les niveaux ! On ne sent pas l'équipe nordiste capable de faire des miracles en l'état actuel des choses. Défense redevenue fébrile : 9 buts encaissés lors des 6 derniers matches alors qu'elle n'en avait encaissé que 7 durant les 18 premières journées, entrejeu tendre et très peu créateur à la suite de la baisse de régime de Youssofa et de Hadhria, hors du coup physiquement, enfin une attaque exceptionnellement faible ont fait que le CAB a perdu son rayonnement. Il a fallu que Zouaï revienne pour que les Cabistes marquent des buts, le Libyen ayant été l'auteur des deux réalisations conte l'ASD. A méditer! Et Chiheb Ellili dans tout ça? Le nouvel entraîneur était satisfait de cette victoire et notamment de ses joueurs. «Nous avons créé beaucoup d'occasions de but mais nous n'en avons concrétisé que deux. Le fait de créer des occasions est un bon signe, c'est encourageant», a-t-il dit, en substance, au terme des débats. Oui, nous avons constaté également que l'adversaire, avec tout le respect qu'on lui doit, n'était pas un instrument de mesure adéquat pour juger de l'état de santé du CAB. Seulement, Chiheb Ellili, dans son rôle, ne peut qu'encourager ses joueurs et espérer mettre de l'ordre dans une équipe dont la discipline de jeu laisse à désirer. Les deux derniers matches en sont la meilleure illustration... Le nouveau staff technique a donc du pain sur la planche. L'objectif visé est clair : préparer l'équipe bizertine pour la saison prochaine. Le salut ne pourra venir que de recrutements bien étudiés. Mais cela c'est une affaire de moyens puisque l'argent fait défaut, a-t-on martelé, côté responsables...