Incapable de maîtriser son adversaire, l'Espérance a été éliminée de la Ligue des champions Stade Olympique de Radès. EST-Al Merrikh 2-1. (Mi-temps 0-1) pour les Soudanais. Public très nombreux. Pelouse en bon état. Temps chaud. Buts marqués pour Al Merrikh par Adam (13') et pour l'Espérance par N'Djeng (8') et Arbi Jabeur (90'). EST : Ben Cherifia, Afful, Bjaoui, Ben Mansour, Jabeur, Regued, Derbali (N'Djeng), Eduok, Jouini (M'hiri). L'Espérance Sportive de Tunis a vécu hier la nouvelle désillusion face à une bonne équipe soudanaise qui a eu le mérite de marquer ce fameux but à l'extérieur. Hier, les «Sang et Or» ont quitté la Ligue des champions sans briller après une première mi-temps catastrophique, lésés par le manque de clairvoyance de De Moraïs. L'équipe tunisienne a souffert face aux Soudanais d'Al Merrikh. Elle a été bloquée par la maîtrise tactique de son adversaire pendant 45 minutes qui n'a pas laissé les «Sang et Or» respirer. Si les camarades de Ben Cherifia s'impatientent en Ligue 1, ils sont à bout de souffle et en manque d'idées sur la scène africaine. Il est à souligner que De Moraïs a encore fait des siennes en se trompart sur son onze rentrant. Le comble est qu'il a titularisé Darragi (avec ses kg de plus) à l'entrejeu en plaçant Afful comme arrière droit. Il a manqué de clairvoyance et de stratégie. Profitant de ces défaillances tactiques, les Soudanais ont réussi à jouer d'égal à égal avec des Espérantistes sans inspiration. Certes, Jouini (17', 27' et 29'), Arbi Jabeur (5') et Afful (45') ont eu l'opportunité de marquer, mais en vain. Appliqués et habiles en contre-attaques, les Soudanais ont réussi à ouvrir le score à la 13' par Adam. Ce dernier avec Bakri a réussi à se déjouer de pas moins de six «sang et or» pour battre Ben Cherifia. Ce but a été fatal. Les «Sang et Or» se sont mis à l'ouvrage pour égaliser et tenter leur chance après la reprise. Mais ils ont manqué de maîtrise au milieu de terrain en dépit de la rentrée de Darragi à la place de Akaïchi blessé (37'). De Moraïs : sans idées et sans stratégie Il a fallu attendre la seconde mi-temps pour que l'entraîneur «Sang et Or» rectife le tir en faisant des réajustements. En effet, Derbali céda sa place à N'djeng, Afful retrouve sa place dans le couloir droit et M'hirsi fait son entrée à la place de Jouini amorphe et «petit» pour un club comme l'Espérance. Avec ces changements, les Soudanais succombèrent sous l'emprise des «Sang et Or» et furent submergés par les raids bien menés par M'hirsi, Afful et Eduok. Celui-ci a profité du recul inexplicable des joueurs d'Al Merrikh. Ces derniers commirent mème la grave erreur de se replier en défense, de subir le jeu espérantiste, en jetant la balle par-ci, en dégageant en catastrophe par-là. Chose qui n'était pas à déplaîre aux locaux qui accentuèrent la pression et réussirent à égaliser par N'djeng (78'). Profitant du désarroi soudanais, l'Espérance prend l'avantage par Arbi Jabeur (90'). C'était trop peu pour assurer la qualification à la phase des poules. Mais, sur les deux matches, Al Merrikh méritait amplement la qualification. L'Espérance a payé cash les dérives de De Moraïs. Le Portugais a manqué de clarté dans ses idées. Violence quand tu nous tiens ! A la fin de la rencontre, il y a eu du grabuge dans les gradins entre les supporters «Sang et Or» et ce comme ce fut le cas face à l'AS Djerba. Nous déplorons ces actes de violence et Hamdi Meddeb doit avertir De Moraïes pour ses idées non conformes à la logique.