Activation des sociétés de l'environnement en cours Le président-directeur général de la Compagnie des phosphates de Gafsa et du Groupe chimique tunisien, Romdhan Souid, a déclaré à l'agence TAP que la compagnie annoncera, fin juin 2015, les modalités de recrutement de 520 employés, comme première tranche, sur un total de 1500 recrutements prévus pour 2016-2018. Cette action, a-t-il dit, intervient en concrétisation des décisions issues du Conseil ministériel du 15 mai 2015 consacré au développement dans la région. Des réunions se sont tenues, ces derniers jours, pour l'activation des sociétés de l'environnement, a-t-il signalé par ailleurs. Les engagements conclus par la CPG et les PV signés avec les protestataires et les autorités concernées seront réactivés après vérification, a indiqué Romdhan Souid ajoutant que le gouvernement a chargé du dossier le ministre délégué aux Relations avec les institutions constitutionnelles et la société civile. En situation de déficit, si... La situation financière de la CPG ne permet pas à la compagnie de supporter un jour supplémentaire sans activité, selon son PDG. Si le débrayage perdure, le Groupe chimique tunisien, notamment, se retrouvera en situation de déficit, a averti le responsable. Depuis environ deux mois, le secteur du phosphate est totalement paralysé, dans toutes les délégations du bassin minier et au niveau de la ligne de transport de phosphate, par un sit-in des sans-emplois, bloquant la production dans les usines du Groupe chimique tunisien à Médhila, Ghannouch et Sfax. De son côté, le député Adnen Haji, représentant du gouvernorat de Gafsa au sein de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), a appelé les habitants et les jeunes de la région à ignorer les incitations au trouble et à répondre favorablement aux appels au dialogue. «Nous devons militer pour défendre nos droits mais aussi permettre au pays de se rétablir», a-t-il souligné lors d'un meeting tenu dimanche à Redayef, gouvernorat de Gafsa. Une telle position n'est pas un abandon des revendications parce que la lutte pour réaliser le développement est une œuvre de longue haleine, a-t-il ajouté. Les concertations avec le gouvernement au sujet du développement dans la région sont en cours et une solution aux revendications des sit-inneurs est fort probable dans les prochains jours, a-t-il assuré. Il a appelé, dans ce même ordre d'idées, à protéger le pays et à le préserver de tout danger, notamment du terrorisme et de l'effondrement total de l'économie. Hajji a rappelé avoir demandé au chef du gouvernement d'envisager des projets, notamment au profit des délégations de Redayef et Oum Larayes qui, a-t-il dit, ont été exclues des mesures annoncées lors du conseil ministériel du 15 mai.