Il était censé assister ce vendredi matin au la réunion tripartite du dialogue social à Gammarth, mais les partis politiques n'ayant pas été invités, Khalil Ezzaouia a partagé le petit-déjeuner avec les membres de la Chambre de Commerce Tuniso-Britannique. Son président, Hassine Doghri y recevait le ministre de l'Industrie et de l'Energie, Kamel Bennaceur, en présence notamment de l'ambassadeur Hamish Cowell. L'ancien ministre des Affaires sociales et dirigeant d'Ettakatol était bien accueilli et les organisateurs ne savaient pas trop bien s'il fallait l'installer au podium ou le laisser prendre place parmi les convives comme il a bien insisté. Comment expliquer sa présence? Et sur quoi porte son intérêt : les affaires avec le Royaume Uni ou le débat sur l'Industrie et l'Energie? «Il n'y a rien de surprenant de voir des dirigeants de partis et membres de l'ANC participer à pareilles rencontres, confie Ezzaouia à Leaders. Nous nous devons de nous imprégner de ces questions et suivre de près leur évolution, d'un point de vous intérêt général». Que compte-t-il faire après son départ du gouvernement? «A l'épuisement de mon congé de trois mois, je reprends dès le 2 mai prochain, mes activités médicales, au même poste à l'hôpital de la Marsa», répond l'ancien ministre». Tout en poursuivant son engagement militant au sein d'Ettakatol, il va sans dire. En attendant les prochaines élections? Sans doute.
