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Tunisie - Que font les émissaires du FMI au ministère des Finances
Publié dans Leaders le 04 - 04 - 2017

A pied d'œuvre depuis lundi matin, 3 avril 2017, au ministère des Finances à la Kasbah, des émissaires du Fonds monétaire international (FMI), préparent fébrilement avec leurs interlocuteurs tunisiens, à la Présidence du gouvernement, la Banque centrale et divers départements concernés, la mission officielle de revue qui se déroulera du 7 au 18 avril courant. Longtemps attendue, la venue de cette mission était entoutrée de beaucoup scepticisme. Beaucoup la donnaient impossible. C'est pourquoi, le Go obtenu vendredi 31 mars dernier dans la soirée a été perçu à Tunis comme un signal fort. Les bureaux de la Kasbah étaient restés allumés jusqu'à 2 heures du matin. Les autorités y ont vu « une lueur d'espoir et une marque de confiance. ». « Cela signifie que la Tunisie est au bout du tunnel, confie à Leaders un proche du dossier et que la situation n'est pas catastrophique à la grecque. »
Bouclage macro-économique et fiscal pour 2018-2020
En précurseurs, quatre experts du FMI avaient été dépêchés fin mars à Tunis auprès du ministère des Finances, au titre de l'assistance technique. L'arrivée, ce 7 avril, du chef de la mission déclenchera la revue périodique. « Les discussions sont très avancées, confie-t-on à la Kasbah sur un ton qui se veut rassurant. En fait, c'est quasiment acquis pour 2017 et nous sommes sur le bouclage macro-économique et fiscal pour les trois années à venir : 2018, 2019 et 2020. »
Les trois projets de loi qui tardent à être adoptés
Ce qui pose le plus problème pour le FMI, c'est le retard pris dans l'adoption et la mise en œuvre d'une série de réformes jugées essentielles. Si, depuis janvier dernier, « une avancée considérable » a été enregistrée, selon le gouvernement, trois projets de loi restent cependant en souffrance au Bardo. Il s'agit de la loi organique du budget, fondée sur la gestion par objectif et déposée à l'ARP depuis juin 2015, sous Habib Essid, la loi relative au taux d'intérêt excessif et la loi portant création de l'Instance de bonne gouvernance et de lutte contre la malversation.
Impact insuffisant
Washington estime cependant que l'accord de confirmation (2013-2015), signé avec la Tunisie n'a pas porté tous ses fruits. Les réformes introduites tant sur le système bancaire et financier que les politiques des finances publiques que celles structurelles restent en deçà des résultats escomptés. C'est surtout la hausse vertigineuse de la masse salariale qui a été la goutte qui fait déborder le vase. Atteignant 13.5% du PIB en 2015, puis, 14.5% en 2016, elle accapare à elle seule 75% de l'ensemble des recettes de l'Etat n'en laissant à ses dépenses que 28% seulement. Sur une série de 7 ans depuis 2010, la masse salariale se situe en Tunisie à une moyenne de 15% du PIB contre une moyenne de 8% pour les pays émergents.
Comment réduire la masse salariale à 12.5%
Comment peut faire la Tunisie alors qu'elle aspire à mobiliser auprès du FMI durant les quatre années 2017-2020 des crédits de l'ordre de 2.9 milliards de dollars, en six décaissements semestriels, au taux de 2%, sur la base de son engagement à initier les réformes nécessaires ? Garder le statu-quo en poursuivant les mêmes politiques de rémunération dans le secteur public (avec une augmentation de 7%) est impossible à tenir. Le maintien en 2018 de la masse salariale au même taux exigera une économie d'au moins 400 millions de dinars, mais sera insuffisant. L'objectif est de se situer progressivement à un taux de12.5% du PIB à l'horizon 2020.
Départs volontaires et départs anticipés
Dans l'incapacité de maîtriser la masse salariale, le gouvernement de Youssef Chahed planche actuelle sur d'autres mesures portant notamment sur la maîtrise du nombre des fonctionnaires et agents publics. Ces mesures portent sur l'arrêt des recrutements anarchiques, la maîtrise du taux de remplacements des départs à la retraite, l'autorisation des départs anticipés à la retraite, la mise en place d'un programme de départ volontaire concerté, sans pour autant mettre en cause la qualité des prestations publiques. Un vrai casse-tête.


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