Le président Caïd Essebsi s'entretiendra tour à tour avec le président de la Chambre des représentants, Angelo Farrugia (Parti travailliste), ainsi que le chef du gouvernement, Joseph Muscat, et le ministre des Affaires étrangères et de la Promotion du commerce, Carmelo Abela. Fortement inspirée du système anglais, la scène politique maltaise est animée par deux principaux partis, l'un au pouvoir, le Parti travailliste, et l'autre dans l'opposition, le Parti nationaliste, formant un shadow cabinet. C'est ainsi que le président Caïd Essebsi aura certainement l'occasion de rencontrer les dirigeants de ces deux partis. Chacune de ses rencontres porte une signification particulière et sera mise à profit pour aborder des questions spécifiques. A titre d'exemple, les observateurs ne manquent pas de relever l'importance de l'entretien avec le chef du Parti nationaliste, au moment où l'Europe est gagnée par une montée de la droite et dans certains pays de la droite nationaliste. Cette tendance est sujette à plus grande confirmation lors des élections européennes qui se tiendront fin mai prochain. Lire aussi Malte, l'intéressant voisin... très proche