Tous l'avaient quitté, à un moment ou un autre durant ses quatre années et demie passées à Carthage. Ils ont pourtant tenu à organiser vendredi 24 juillet une cérémonie de commémoration du premier anniversaire du décès de celui qui restera leur mentor, Béji Caïd Essebsi. Selma Elloumi Rekik, Ridha Belhaj, et Mohsen Marzouk qui s'emploient à former une nouvelle alliance y ralliant Ahmed Néjib Chabbi, ont été à l'origine de cette cérémonie. Le thème choisi « Un style d'exercer le pouvoir » devait être illustré par divers témoignages. Le plus cash aura été celui du leader syndicaliste Hassine Abbassi, qui n'a pas hésité à rappeler des vérités que certains cherchent aujourd'hui à oublier. Aux premiers rangs étaient reconnus, le frère de BCE, Me Slaheddine Caïd Essebsi, les anciens présidents de la République par intérim, Foued Mebazaa et Mohamed Ennaceur, le petit fils, Béji Jr, rentré spécialement de Paris où il avait brillamment réussi ses examens à Science Po, Me Lazhar Karoui Chebbi, Habib Essid, Marouane El Abassi, Noureddine Taboubi, Ahmed Ounaïes, Ghazi Jeribi, Abdelkrim Zbidi, Yassine Brahim, Saïd El Eaïdi, Abderrzak Zouari, Ouided Bouchamaoui, Nabil Karoui, Fadhel Jaziri, Mondher Mami, Aïda Klibi et de nombreux « proches » qui entendent s'inscrire dans la fidélité à son souvenir. Des ambassadeurs étrangers y ont également pris part (Palestine, Maroc, Arabie Saoudite, France, Emirats…) Quant à la liste des absents, ou des non-invités, elle est longue. Plus particulièrement, l'absence de Youssef Chahed et celle de nombreux ministres de son gouvernement ainsi que dirigeants et députés de son parti Tahya Tounès, n'ont pas échappé à l'assistance.
