Comment traduire «l'excellence des relations entre la Tunisie et la France» en actions concrètes et immédiates. En visite à Paris depuis mardi, le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l'étranger, Nabil Ammar s'y emploie avec ses différents interlocuteurs. Entretiens avec les présidents des groupes d'amitié France - Tunisie des deux chambres, le président de l'Institut du Monde arabe, le directeur général de l'OCDE, des investisseurs et des Tunisiens établis en France: le point d'orgue de ce programme bien chargé aura été l'entretien avec son homologue, Catherine Colonna, ministre de l'Europe et des Affaires Etrangères. Une occasion pour souligner "le potentiel important de partenariat liant les deux pays." Diverses thématiques ont été au cœur des entretiens comme mentionné dans les communiqués de presse publiés par les deux parties: relance économique, une approche inclusive dans le traitement des questions liées à la migration, la mobilité humaine et le développement durable, prônée par Tunis, et les difficultés liées à l'octroi des visas aux tunisiens. «Madame Catherine Colonna a affirmé la compréhension de son pays des enjeux inhérents au contexte politique et économique que traverse la Tunisie. Elle a réitéré le soutien fort de la France à la Tunisie pour relever les défis socio-économiques, ainsi que son appui auprès des instances européennes et internationales.» Selon le Quai d'Orsay, «l'entretien a été l'occasion de rappeler l'attachement de la France aux droits et libertés publiques partout dans le monde.» Cette question n'a pas été évoquée, précise une source autorisée du ministère des Affaires étrangères.
