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Elyes Ghariani - L'Arctique: Le nouveau théâtre des rivalités mondiales
Publié dans Leaders le 17 - 04 - 2025

Par Elyes Ghariani - Donald Trump l'a martelé : il veut acheter le Groenland, «d'une manière ou d'une autre». Derrière cette ambition apparemment fantasque, rejetée catégoriquement par Copenhague et Nuuk, se cache une réalité bien plus vaste: l'Arctique est devenu le nouvel échiquier des puissances mondiales. Longtemps perçue comme une contrée glacée et lointaine, cette région est aujourd'hui le théâtre d'une compétition acharnée, où se jouent la maîtrise des ressources, le contrôle des routes maritimes et la redéfinition des rapports de force.
Le réchauffement climatique ouvre des passages stratégiques et révèle des richesses insoupçonnées, attisant les convoitises. Washington voit dans le Groenland un atout géopolitique majeur, tandis que Moscou renforce sa présence militaire et que Pékin avance ses pions à coups d'investissements et d'expéditions scientifiques. Face à ces ambitions, le Canada, la Norvège et le Danemark tentent de défendre leur souveraineté et de contenir l'escalade.
L'Arctique n'est plus un désert de glace. C'est un champ de bataille où se jouent les grands équilibres du XXIè siècle – et le Groenland en est la pièce maîtresse.
L'Arctique, un espace de projection de puissance militaire
La Stratégie Arctique de la Russie: puissance et présence
La Russie a fait de l'Arctique un pilier central de sa stratégie militaire et géopolitique. Depuis les années 2000, Moscou a entrepris une remilitarisation spectaculaire de la région, restaurant 14 bases aériennes soviétiques et en construisant 6 nouvelles, dont la base du «Trèfle Arctique», située à seulement 600 km du pôle Nord. Cette installation, conçue pour opérer dans des conditions extrêmes, symbolise l'ambition russe de dominer l'Arctique.
La Russie a également déployé des systèmes de défense avancés, comme les missiles S-400, sur l'archipel de Nouvelle-Zemble, et renforcé sa surveillance grâce à des drones et des satellites. La Flotte du Nord, basée dans la presqu'île de Kola, constitue le cœur de sa puissance navale, avec deux tiers des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) russes stationnés à Mourmansk et Severomorsk.
Cette militarisation répond à une logique claire : protéger les immenses ressources de l'Arctique, contrôler les routes maritimes émergentes ouvertes par la fonte des glaces, et affirmer une position de force face aux puissances occidentales. Pour Moscou, l'Arctique n'est plus une simple zone périphérique, mais un levier d'influence et un champ de confrontation potentiel, redéfinissant les équilibres stratégiques mondiaux.
Les Etats-Unis: de l'indifférence à l'engagement stratégique
Longtemps en retrait, les Etats-Unis ont opéré un revirement stratégique face à la montée en puissance de la Russie et à l'ouverture de nouvelles routes maritimes dans l'Arctique. Washington renforce ses alliances avec le Canada et le Danemark pour créer un front arctique occidental, combinant surveillance aérienne, présence navale et coopération militaire. Conscients de leur retard technologique dans les conditions polaires, les Etats-Unis modernisent leurs équipements, notamment des brise-glaces et des systèmes de défense adaptés au climat extrême.
Les Etats-Unis intensifient leurs exercices militaires, affirmant leur détermination à protéger leurs intérêts et à freiner toute avancée hostile. L'enjeu est de taille : contenir la Russie, assurer la liberté de navigation et sécuriser l'accès aux ressources. Pourtant, maintenir une présence militaire dans cet environnement extrême reste un défi. Pour Washington, l'Arctique n'est pas une simple zone périphérique, mais une frontière stratégique où se dessine l'équilibre mondial de demain.
Le Canada, le Danemark et la Norvège: entre souveraineté et coopération dans l'Arctique
Dans la rivalité grandissante entre la Russie et les Etats-Unis, le Canada, le Danemark et la Norvège occupent une position clé pour préserver l'équilibre régional.
Canada: fort de sa vaste façade arctique, le Canada affirme sa souveraineté par une stratégie alliant modernisation militaire, diplomatie et coopération avec les populations autochtones. Ottawa renforce sa garde-côte et multiplie les patrouilles conjointes avec les Etats-Unis et ses alliés nordiques.
• Danemark: grâce au Groenland, riche en ressources, le Danemark joue un rôle clé dans la gouvernance arctique. Tout en renforçant sa présence militaire, Copenhague mise sur la diplomatie, notamment au sein du Conseil de l'Arctique, et privilégie le dialogue pour régler ses différends territoriaux, notamment avec le Canada.
• Norvège: voisine directe de la Russie, la Norvège modernise ses forces armées avec des systèmes de surveillance avancés et des équipements adaptés aux conditions extrêmes. Elle consolide sa présence dans l'archipel du Svalbard et intensifie sa coopération avec les pays nordiques pour contenir l'influence russe.
Ces trois pays, bien que moins puissants militairement que la Russie ou les Etats-Unis, misent sur des alliances stratégiques, une présence continue et une diplomatie active pour protéger leurs intérêts et maintenir l'équilibre régional. Leur rôle est crucial dans un Arctique de plus en plus convoité et militarisé.
Enjeux économiques et contrôle des ressources arctiques
Loin d'être une étendue glacée et isolée, l'Arctique est devenu un espace clé des rivalités économiques et stratégiques. Avec la fonte des glaces, ses vastes réserves d'hydrocarbures, de minerais stratégiques et de terres rares attisent les convoitises. Dans le même temps, l'émergence de nouvelles routes maritimes redéfinit les échanges commerciaux, accentuant la compétition entre puissances régionales et acteurs mondiaux.
D'après l'United States Geological Survey (USGS), l'Arctique renfermerait 13% du pétrole mondial encore inexploité et 30 % des réserves de gaz naturel non découvertes. Cette richesse énergétique attise les convoitises, notamment de la Russie, en première ligne dans cette course aux hydrocarbures. Avec des projets comme Yamal LNG, Moscou déploie des infrastructures de pointe pour extraire ces ressources dans des conditions extrêmes. De leur côté, le Canada et la Norvège avancent avec prudence, intensifiant leurs explorations tout en cherchant un équilibre entre développement économique et préservation de l'écosystème arctique, particulièrement vulnérable aux activités industrielles et au réchauffement climatique.
Mais l'Arctique ne se limite pas à ses réserves d'hydrocarbures. Son sous-sol regorge de minerais stratégiques : fer, cuivre, nickel et surtout terres rares, essentielles aux technologies de pointe et à la transition énergétique. Au Nunavut, au Canada, le gisement de Mary River recèle à lui seul 365 millions de tonnes de fer, de quoi approvisionner l'Europe pendant vingt ans.
Pour les puissances occidentales, ces ressources ne sont pas qu'un atout économique : elles offrent une alternative face à leur dépendance croissante à la Chine, qui domine le marché des terres rares.
L'essor des routes maritimes arctiques rebat également les cartes du commerce mondial. La Route Maritime du Nord, longeant les côtes russes, réduit jusqu'à 40 % le temps de transit entre l'Asie et l'Europe par rapport au canal de Suez.
Moscou, consciente de cet atout stratégique, a investi massivement dans ses infrastructures portuaires, notamment à Sabetta, tout en renforçant son contrôle sur la région. Elle s'appuie sur une flotte de brise-glaces nucléaires, des bases militaires modernisées et une réglementation stricte, exigeant son autorisation pour toute navigation commerciale dans ses eaux arctiques.
Face à l'influence grandissante de Moscou, les Etats-Unis et leurs alliés revendiquent la liberté de navigation, craignant une domination russe sur cette voie stratégique. Cette rivalité s'inscrit dans un contexte plus large de militarisation, de tensions territoriales et de lutte pour les ressources, faisant de l'Arctique un nouvel enjeu central de la compétition géopolitique.
Dans ce climat de tensions croissantes, le Conseil de l'Arctique s'efforce de maintenir un équilibre entre développement économique, préservation de l'environnement et coopération internationale. Cependant, face aux intérêts divergents des grandes puissances, son rôle s'affaiblit, laissant l'avenir de la région plus incertain que jamais.
Routes maritimes arctiques: l'enjeu géostratégique du siècle ?
La fonte des glaces redessine la cartographie des échanges mondiaux, ouvrant des corridors maritimes stratégiques. La Route maritime du nord (RMD), longeant les côtes russes, et le Passage du nord-ouest, traversant l'archipel canadien, promettent de raccourcir considérablement les trajets entre l'Europe et l'Asie. Mais ces itinéraires restent périlleux : seuls des navires renforcés et escortés par des brise-glaces peuvent affronter les conditions extrêmes de l'Arctique.
Moscou, forte de son littoral arctique, impose son contrôle sur la Route maritime du nord en multipliant les investissements stratégiques, à l'image du port de Sabetta, clé du projet Yamal LNG. Pendant ce temps, les grandes compagnies maritimes, comme Maersk, testent ces passages pour évaluer leur viabilité commerciale. Mais au-delà du transport, l'enjeu est avant tout géopolitique.
Tandis que la Russie verrouille son autorité sur cette route vitale, les puissances occidentales et la Chine, qui perçoit l'Arctique comme un prolongement de ses Nouvelles routes de la soie, cherchent à s'y frayer un chemin, attisant une rivalité aux répercussions globales.
L'Arctique est désormais un champ de tensions où s'affrontent intérêts économiques et stratégies de puissance. Entre exploitation et régulation, rivalité et coopération, son avenir repose sur un équilibre précaire, dont l'issue façonnera la stabilité mondiale.
L'offensive arctique de Pékin: une stratégie silencieuse mais ambitieuse
Bien qu'elle ne borde pas l'Arctique, la Chine s'y impose avec une stratégie mêlant investissements économiques, recherche scientifique et diplomatie. À travers la « Route polaire de la soie », intégrée à ses Nouvelles routes de la soie, Pékin cherche à tirer parti des nouvelles voies maritimes et des ressources régionales, tout en consolidant son influence géopolitique.
Une quête de ressources et d'influence
L'Arctique constitue pour la Chine une réserve stratégique d'hydrocarbures et de terres rares, indispensables à son industrie et à sa transition énergétique. Ses investissements, notamment dans le projet Yamal LNG en Russie et l'exploitation minière au Groenland, inquiètent les Etats riverains, qui redoutent une influence économique grandissante de Pékin dans la région.
Science et diplomatie au service de l'expansion
Pékin renforce également sa présence par la recherche scientifique, avec des stations comme Huanghe au Svalbard (archipel situé dans l'océan Arctique, à mi-chemin entre la Norvège continentale et le pôle Nord) et des expéditions polaires axées sur le changement climatique. Son Livre blanc de 2018 l'a consacré « Etat proche de l'Arctique », légitimant ainsi ses ambitions dans la gouvernance régionale.
En multipliant les partenariats, notamment avec l'Islande et la Norvège, la Chine contourne habilement l'absence de façade maritime arctique pour asseoir son influence.
Un acteur contesté mais incontournable
L'ascension de la Chine en Arctique inquiète Washington et ses alliés, qui perçoivent ses investissements comme une menace pour la souveraineté des Etats riverains. Malgré un discours officiel prônant une exploitation « pacifique », les intentions de Pékin restent source de méfiance.
Désormais acteur incontournable de la région, la Chine devra naviguer entre rivalités croissantes et attentes internationales, prouvant que son engagement dépasse la seule ambition stratégique pour s'inscrire dans une véritable dynamique de coopération.
Qui fixe les règles du jeu dans l'Arctique?
Autrefois symbole de coopération, l'Arctique est désormais le théâtre de rivalités croissantes. La gouvernance régionale, jadis stable, vacille sous l'effet des tensions géopolitiques, particulièrement après l'exclusion de la Russie du Conseil de l'Arctique à la suite de l'invasion de l'Ukraine. Conçu sur le principe du consensus, ce forum peine aujourd'hui à contenir des ambitions divergentes qui redéfinissent l'équilibre des forces.
Dans ce contexte changeant, de nouveaux acteurs s'imposent. Discrète mais méthodique, la Chine étend son influence par des investissements stratégiques et une intégration progressive aux initiatives multilatérales. L'Union européenne, de son côté, mise sur son expertise en gouvernance climatique pour promouvoir une exploitation des ressources plus encadrée.
Cependant, faute de règles contraignantes, l'Arctique repose sur un enchevêtrement d'accords internationaux et bilatéraux dont l'efficacité reste incertaine. Si la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (Unclos) offre un cadre juridique, les revendications territoriales continuent d'alimenter les tensions.
Le moratoire de 2018 sur la pêche en haute mer arctique témoigne d'une volonté de préservation, mais peine à limiter la course aux ressources et l'ouverture de nouvelles routes commerciales.
La Russie, voyant l'Arctique comme un levier stratégique, accélère ses investissements dans le passage du Nord-Est et renforce sa présence militaire. En réponse, les Etats-Unis et leurs alliés intensifient leurs efforts pour contrer cette montée en puissance, renforçant leur présence et leur surveillance. Loin de toute dynamique apaisée, la région se militarise, ravivant les tensions d'une nouvelle guerre froide. L'avenir de l'Arctique dépend de deux scénarios: soit un élan multilatéral en faveur d'une coopération durable, soit une escalade des tensions conduisant à un face-à-face stratégique aux conséquences incertaines. Dans cet équilibre fragile, les peuples autochtones et les organisations environnementales cherchent à orienter les décisions vers une gouvernance plus responsable.
Loin d'être une terre isolée, l'Arctique s'affirme comme un laboratoire où se dessine l'avenir des rapports de force du XXIè siècle.
Reste à savoir si les acteurs en présence sauront privilégier le dialogue plutôt que la confrontation — ou si cette région, autrefois symbole de paix, deviendra le théâtre de nouvelles fractures stratégiques.
Glaces fondantes, tensions montantes
Longtemps perçu comme un territoire isolé et glacé, l'Arctique est aujourd'hui devenu un carrefour stratégique où se croisent ambitions économiques, rivalités de puissance et enjeux environnementaux. La fonte des glaces a transformé la région en un terrain de compétition : la Russie y renforce son contrôle, la Chine investit, et les Etats-Unis cherchent à accroître leur influence. L'offre de Donald Trump d'acheter le Groenland incarne l'intérêt croissant pour cette zone, désormais au centre des stratégies mondiales.
Au-delà de cette lutte pour le contrôle, l'Arctique soulève une question cruciale : comment exploiter ses ressources tout en préservant son écosystème fragile ? Comment gérer les tensions entre grandes puissances sans compromettre la stabilité régionale ?
L'avenir de l'Arctique dépendra de la capacité des nations à allier concurrence et coopération, dans un monde où aucun pays ne peut agir seul. Le choix entre confrontation et gouvernance partagée façonnera non seulement l'avenir de cette région, mais aussi l'équilibre mondial de demain.
Elyes Ghariani


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