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La Fable de la Flûte, Ennahdha et l'exercice du Pouvoir
Publié dans Leaders le 08 - 08 - 2012

Tout le monde s'accorde à dire que le pouvoir possède un effet fascinant sur les hommes et que ces derniers acceptent d'y succomber avec une déconcertante aisance. Pire encore, certains vont même jusqu'à le revendiquer si fortement qu'ils passent leur vie à se battre pour y accéder quitte à y laisser leur vie. Et les luttes pour le pouvoir peuvent être si obsédantes que les protagonistes oublient souvent la finalité sociale de cette lutte qui est l'exercice du pouvoir pour le bien commun et le triomphe des valeurs du bien et du bon sens.
Dans sa fable de la flûte ; Amartya Sen,économiste, philosophe et prix Nobel indien raconte que 3 enfants se querellaient à propos d'une flûte que chacun d'eux voulait garder. Le premier argumentant qu'il est le seul à savoir en jouer. Le deuxième, soutenant qu'il est si pauvre que c'est son seul et unique jouet. Le troisième, tout simplement parce que c'est lui qui a fait cette flûte.A qui doit-elle revenir ? Il n'y a pas de réponse absolue et objective à cette question,cela relève plutôt de la justice. Une décision juste et acceptable par tous ne peut-être concevable qu'au niveau du principe seulement.
Maintenant, si on assimile la flûte au pouvoir, on remarque qu'en Tunisie tous ceux et celles qui y aspirent le revendiquent sur des bases aussi hétérogènes que leur perception du pouvoir. Sachant que celui-ci n'est pas un concept abstrait ou un ensemble de principes monolithiques mais plutôt une matrice de principes en compétition qui étayent une pluralité de versions contradictoires; on ne peut, nous autres simples citoyens juger le pouvoir qu'à travers son exercice même si on est supposé décider à qui doit revenir le pouvoir.
On peut dire qu'en Tunisie le dilemme qui consiste à savoir à qui doit revenir le pouvoir a été résolu par le biais d'un petit exercice s'apparentant à la démocratie mais qui ne peut pas totalement s'en réclamer. Et dans ce balbutiement démocratique c'est le parti Ennahdha et ses alliés qui ont remporté et de façon transitoire la donne et ils nous gratifient aujourd'hui d'un aperçu de leur façon de concevoir et d'exercer le pouvoir.
Rappelons-nous, le pouvoir corrompt ou peut être corrompu.Le pouvoir corrompt parce qu'il donne à ceux qui l'exerce la possibilité d'agir et de peser sur les évènements et sur l'avenir d'autrui. Il catalyse chez l'être humain l'émergence aussi bien de sa grandeur que de sa décadence. Il lui donne un sentiment de puissance qui l'emporte souvent sur sa raison et sur ses meilleures intentions. Par ailleurs le concept de pouvoir peut facilement se corrompre quand ce dernier s'exerce avec une lorgnette idéologique et surtout à travers le mauvais bout de cette lorgnette comme le fait actuellement le gouvernement Tunisien dirigé par le mouvement d'Ennahdha.
Ceci n'est pas un jugement de valeur partisan ou l'expression d'une attitude émotionnelle hostile mais plutôt le résultat de l'analyse objective et rationnelle des évènements qui ont émaillé dix mois d'exercice du pouvoir par nos compatriotes d'Ennahdha ; dix mois au cours desquels nous avons accompagnés et observé ce gouvernement comme nous avons observés et jugé celui qui l'a précédé et jugerons celui qui lui succèdera. Que peut-on en tirer au bout du compte:
Nous avons relevé au moins dix points d'ombre dans l'exercice du pouvoir par la troïk amené par le parti Ennahdha, dix dossiers ou le gouvernement au lieu de convaincre ne fait que semer les doutes sur sa capacité à tisser des liens de confiance avec ses administrés ou pire encore faire la démonstration graduelle d'une conception du pouvoir et d'une façon de gérer les affaires qu'il avait soigneusement caché au peuple Tunisien. A cela, s'ajoutent des actions ou la symbolique est aussi évidente que déroutante.
• Le premier dossier est un dossier de politique étrangère qui nous renseigne sur la capacité de notre gouvernement à ancrer le pays dans le respect des droits de l'homme et des traditions internationales. Ce dossier concerne l'extradition de l'ex dirigent Libyen Mahmoudi Baghdadi. A la question de savoir pourquoi procéder à l'extradition aussi rapidement et sans réelle concertation même d'un criminel vers un pays ou son sort reste pour le moins inconnu, les réponses étaient aussi incertaines qu'inadmissibles. Est-ce une affaire de gros sous comme l'a affirmé le journal françaisle point qui a rapporté que l'état tunisien aurait empoché 10M $ en contrepartie et ce sans qu'aucune réaction officielle du gouvernement Tunisien ne soit enregistré? Est- ce par souci sécuritaire et crainte d'actions violentes à nos frontières comme l'ont affirmé d'autres sources? Est-ce pour éviterà un pays ami en l'occurrence la France un scandale politique qui aurait mis directement en cause un ancien président àla suite de révélations que voulait faire Baghdadi à la justice française? La discorde entre la présidence de la républiqueet le premier ministre dans cette affaire ne pouvait témoigner que du manque de cohérencedu gouvernement et l'issue des évènements dans le temps et de la façon autoritaire de procéder faisant fi du cadre légal, ne peut s'expliquer que par le fait que ce gouvernement est sous le joug d'une influence unique qui est celle du parti Ennahdha, qui a rejoint des manœuvres géopolitiques qu'il pense être à son avantage mais ne s'inquiète pas de savoir si elles sont à l'avantage du pays .
• Le deuxième dossier traite d'une affaire ayant attrait à la gestion financière du pays et se nourrit du limogeage du directeur de la banque centrale du pays et de la nomination de son successeur. Alors qu'il est naturel qu'un commis de l'état puisse être démis de ses fonctions par son employeur, les raisons d'un tel désaveu doivent être clairement communiqué pour que le public sache et appréciela façon avec laquelle le gouvernement procède au monitoring des hauts fonctionnaires surtout dans une phase ou un gouvernement doit assoir sa crédibilité et gagner la confiance du peuple.Dans les faits, rien que du flou voir du cynisme : Pas vraiment de raisons convaincantes invoqués, pas de communiqué officiel sinon une rumeur d'incompétence qui n'as pas persisté heureusement pour le gouvernement parceque dans ce domaine il y a beaucoup àdire. Pour la nomination du successeur le même modus operandi a été suivi mais le choix fut encore pire. Le gouvernement a fait appel à un retraité de longue date comme si notre gouvernement ne faisait pas confiance aux jeunes compétences du pays dont il se targue dans les discours. N'est-ce pas une preuve flagrante [le smoking gun] d'un manque de discernement ou pire encore d'éthique ou peut être simplement d'une,peu probable, conviction naïve qui en dit long sur le nominé. Mais ce dernier n'a jamais eu à s'expliquer publiquement sur le sujet et pour cause on ne le lui a jamais demandé. Donc, doit-on attendre que la malédiction du pharaon opère et se satisfaire de la pensée légitimed'un possible agenda caché du gouvernement et se préparer à voir notre politique monétaire intellectuellement inspiré des pratiques peu orthodoxes du passé. Les martyrs de la révolution doivent se retourner dans leurs tombes.
• A ce dossier s'ajoute le dossier du maintien à leurs postes voir le recyclage de certains commis de l'Etat ayant servi avec zèle l'ancien régime. Ces tristes figures qui, en plus de leurs implications évidentes dans le mal qui a sévi dans le pays, n'ont jamais eu ni mérite ni même une quelconque compétence qu'on puisse faire valoir pour justifier qu'on fasse des exceptions pour eux. Comment le gouvernement peut-il ignorer cela ? il n'y a qu'à faire le tour des institutions de l'étatet simplement procéder à des enquêtes administratives responsables et éthiques et regarder honnêtement et avec parcimonie les vraies qualifications de ces gens et en informer le public courageusement et avec précision. Pourquoi untel est ou n'est pas maintenu dans ses fonctions. Ceci n'est pas de la chasse aux sorcières, mais un devoir et une responsabilité envers le pays et envers ceux qui ont payé de leur personne pour que la révolution, qu'on se dépêche d'archiver, ait lieu.
• Viens alors l'affaire des indemnisations à allouer aux victimes de la répression du [ou des] ancien[s] régimes. Voilà un dossier qui ne devait souffrir d'aucune contestation tellement il est légitime ; mais voilà, le gouvernement choisit de le traiter d'une manière si gauche qu'il provoque un tollé général et pour cause. Pourquoi le gouvernement a-t-il placé ce dossier en haut de son agenda politique au-dessus même de celui des martyrs et des blessés de la révolution qui aux yeux de tous est le dossier prioritaire ? Le sang et la souffrance de tous les tunisiens ne sont-ils pas égaux ? Pourquoi ne pas avoir formé une commission indépendante qui aurait préparé ce dossier dans la sérénité en fixant les ayants droits, le montant des indemnités et décider d'un calendrier d'exécution qui soit compatible avec la situation socio-économique du pays ? Mais le gouvernement semble réfractaire au savoir-faire de la bonne gouvernance.Cette affaire qui a, en partie, causé la démission du ministre des finances a, au moins eu, l'avantage de mieux nous éclairer avec l'affaire de la banque centrale sur la politique financière de ce gouvernement qui sacrifie le rationnel et un ministre à son agenda politique que les tunisiens ne font que deviner pour savoir si il verse vraiment dans l'intérêt national.
• Dans le dossier concernant les transactions et les marchés d'Etat, la transparence ne semble pas avoir été au rendez-vous. En effet, rien n'as filtré ou presque de la cession de la part de 25% de participation de l'Etat dans le pourvoyeur de service de téléphonie mobile Tunisiana, ou la concession de Sra Ouertane ainsi que la raffinerie de Skhira. Cependant une chose est désormais sûre, notre gouvernement provisoire a choisi la voie de l'économie libérale et de la privatisation à outrance.
• Dans le domaine de la reconstruction des institutions et la mise en place des bases d'une vraie démocratie que réclame les Tunisiens, les résultats se font attendre. Même si, techniquement ce dossier relève plus des prérogatives l'ANC que de celles du gouvernement, les contradictions et tergiversations pour former la haute instance de la magistrature etl'Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) sont à mettre à l'actif des convictions idéologiques du parti au pouvoir. Le gouvernement semble vouloir utiliser ce mandat transitoire pour imposer aux Tunisiens une nouvelle forme d'exercice du pouvoir sans vraiment s'expliquer ni se soucier de ce qu'ils pensent. Il est utile de rappeler que ce qui peut être acquis par les manœuvres politiques ne peut être que transitoire et que quiconque brigue le pouvoir ne doit pas se satisfaire d'une légitimité conditionnelle pour imposer le choix d'une forme non conventionnelle pour ne pas dire douteuse du pouvoir. Même une légitimité acquise par l'exercice d'une vraie démocratie ne peut conférer le droit d'adopter une forme incongrue de l'exercice du pouvoir.
• Dans le volet sécuritaire, chaque jour apporte son lot d'incidents et on ne peut que s'étonner de l'impunité dans laquelle opèrent des bandes ou milices au service d'on ne sait qui,sévissant contre tout et n'importe quoi et qui exercent une violence où l'intégrisme religieux se mêle au banditisme. La panoplie des cibles varie de l'imam de mosquée aux artistes en passant par les journalistes, les blogueurs et le citoyen ordinaire. L'inertie du gouvernement face à ce fléau est pour le moins l'objet d'une grande préoccupation et l'inquiétude et la méfiance demeurent des composantes de la vie quotidienne.
• Le dossier sociétal reste marqué par la dégradation latente de la qualité de vie e tl'état alarmant d'insalubrité, de manque d'hygiène et d'incivisme qui s'est installé chroniquement dans le pays. La mendicité est devenue une activité organisée etgénéralisée et les chauffards occupent les routes en toute impunité. Tout ça empoisonne le quotidien des Tunisiens qui ne voient même pas les prémices d'une amélioration mais plutôt une aggravation régulière de leur conditions de vie.
• Le marché parallèlequi infestait notre économie est loin d'avoir régressé et semble mêmes'emballer. On croyait que les responsables ont été neutralisés mais la relève semble avoir été assurée par on sait qui et le gouvernement ne semble pas s'en soucier outre mesure.
• Dans un autre registre notre gouvernement se distingue par un mépris total de la société civile qui représente un vivier extraordinaire de jeunes compétences. Il ne semble pas vraiment intéressé d'y puiser les talents dont le pays a éminemment besoin si l'on en juge par la réaction du gouvernement quand il est interpellé par les acteurs de la société civile d'une façon très professionnelle et avec documents à l'appui dans des dossiers importants tels ceux de l'audit de la dette ou du bilan et de la gestion des ressources naturelles du pays. En effet aux demandes légitimes d'explications et aux propositions intéressantes de ces Tunisiens talentueux et intègres? le gouvernement a répondu par une absence totaled'écoute et encore moins de dialogue.
A plusieurs reprises le gouvernement, qui a été interpelLé sur ces dossiers, a invoqué la théorie du complot en accusant les médias de complaisance avec les conspirateurs sans jamais définir exactement qui sont ces conspirateurs et évaluer ou mettre en cause sa politiquede communication ou plutôt l'absence d'une politique de communication.
Toute ces carences ont été enregistrées alors que les dossiers de l'emploi, la formation, le développement régional, la justice transitoire et de l'éducation n'ont pas progressé d'un iota.
Quant aux actions symboliques on en dénombre des dizaines. On en retiendra l'oubli de la célébration comme il se doit de la fête de la république, le ballet de prédicateurs dont certains charlatans,reçus en grande pompe, la proposition d'ouverture des frontières aux maghrébins accueillie par une fin de non-recevoir par nos voisins, les généreux voire scandaleux émoluments des députés de l'ANC etc… La signification de ces actions n'échappe pas aux Tunisiens.
Faut-il rappeler au gouvernement que l'exercice du pouvoir passe inexorablement par l'établissement d'un contrat social auquel tout le monde adhère et que la légitimité des gouvernements se mesure par le niveau de leur respect des droits de l'hommeà commencer par leur peuple.
On aurait tant souhaité pouvoir vanter le mérite et les succès de nos gouvernants, mais l'analyse objective des faits nous contraint à ce constat amer. De plus et en matière de pouvoir, il est somme toute naturel d'être encore plus regardant sur l'exercice du pouvoir par un parti qui tire sa rhétorique de l'islam, une religion universelle où la piété, lajustice, l'équité et de la tolérancesont au centre de la foiet surtout quand le pouvoir est exercé par des gens qui ont longtemps souffert d'un pouvoir coercitif et corrompu.
Ce gouvernement serait-il en train de nous jouer a travers sa flûte idéologique la marche funèbre de la révolution de la dignité, de l'espoir et de la liberté que le vaillant peuple tunisien a tant et tant souffert avant de réaliser ?


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