Onze soirées donneront toute sa substance à la douzième édition de Jazz à Carthage. Le programme complet sera dévoilé mi-juillet et les soutiens au festival se multiplient. Au grand bonheur de Mourad Mathari qui nous promet une session débridée, au coeur du jazz... Contre vents et marées, le festival Jazz à Carthage aura bien lieu en 2017. Il s'agit de la douzième édition de cette manifestation musicale entièrement tournée vers la musique jazz et ses interprètes. Fondé par Mourad Mathari, ce festival est récemment passé par quelques difficultés inhérentes au retrait du sponsor historique. Toutefois, de nombreux soutiens ont vu le jour et se sont mobilisés pour maintenir et développer le seul festival jazz en Tunisie depuis l'éclipse de celui de Tabarka. C'est maintenant officiel, Jazz à Carthage aura lieu du 31 mars au 9 avril et se déroulera dans l'auditorium du Carthage Thalasso Resort (ex Barcelo). Les musiciens invités seront nombreux et de qualité et leur liste sera dévoilée au milieu du mois de février. Les jazz clubs sont de retour Pour cette nouvelle édition, Jazz à Carthage va également renouer avec l'ambiance conviviale qui a fait sa réputation. En effet, les sessions after et les jazz clubs seront de retour pour consolider davantage encore l'identité du festival et le mettre au diapason du festif et de la joie du jazz. Par ailleurs, des expositions seront aussi à l'ordre du jour et enrichiront le programme des concerts. Pour le moment, rien n'a encore filtré du programme et on ne sait pas encore si le format de deux artistes par soirée sera ou pas maintenu. Ce qui par contre semble acquis, c'est que le festival proposera onze soirées comme pour un clin d'oeil aux onze sessions déjà écoulées. De plus, Mourad Mathari devrait aussi miser sur les artistes tunisiens les plus en vue pour renforcer l'ancrage local de la manifestation depuis la fondation de laquelle la scène jazz a connu une progression fulgurante. On chuchote qu'il y aurait une pointure internationale de gros calibre, une artiste qui aurait réuni plus de 360 millions de visiteurs sur les réseaux sociaux. On parle aussi de musiciens américains, allemands et français mais ce ne sont pour le moment que des supputations. Une session de transition En soi, il est important que cette session de transition soit organisée d'abord pour qu'il n'y ait pas discontinuité et ensuite pour donner au public l'occasion d'apporter un soutien franc et massif. En outre la défaillance du sponsor historique a ceci de positif: elle aura permis aux ministères des Affaires culturelles et du Tourisme de diversifier leur soutien à un festival qui fait beaucoup de bien à l'image de la Tunisie par ces temps difficiles. Bonne réaction de Scoop organisation qui confirme donc la tenue du festival en souhaitant maintenant que la pioche artistique soit à la hauteur des espérances du public fidèle et engagé de ce festival qui surgit comme une hirondelle au printemps pour sortir la musique de la monotonie et décliner toutes les couleurs du jazz.