Tunis le Temps: Dans cette affaire dont nous vous avons relaté les faits il y a quelque temps, les deux accusés jugés pour le meurtre de deux jeunes filles, précédé de viol avec violence, ont été condamnés par le tribunal de première instance à la peine capitale. Interjetant appel, ils comparurent dernièrement devant la cour, et l'un d'eux soutint qu'il n'avait pas l'intention de tuer les victimes, tandis que le deuxième clama son innocence. Rappelons que cette affaire remonte à l'année 2004, où deux jeunes lycéennes avaient été trouvées mortes, les corps ensanglantés. L'autopsie avaient révélé qu'elles ont subi des violences sexuelles, avant d'avoir été battues à mort à l'aide d'objets contondants. Toutefois l'avocat du deuxième accusé soutint que son client n'était pas présent sur les lieux, au moment des faits. Il ajouta que l'analyse ADN concernant son client s'avéra négative, ce qui est un élément de taille prouvant son innocence. Il demanda de ce fait l'acquittement de son client pour absence de preuve, et surtout, pour l'élément à décharge o combien important, à savoir le résultat des analyses de l'ADN, sur les vêtements des victimes et à plusieurs autres endroits, et qui s'avérèrent négatives. La cour a suivi la thèse de la défense, et acquitta son client, tandis que la peine de mort a été confirmée pour l'autre accusé.