Comme annoncé sur nos colonnes samedi, les joueurs de la " Chabiba" excédés par l'insouciance, les atermoiements et autres tergiversations du président à leur payer leurs multiples dus, décrétèrent en désespoir de cause le jeudi une grève ouverte en refusant de reprendre le travail pour préparer le difficile déplacement le 14 avril à Tataouine. Une approche qui mit le tout Kairouan en émoi voire dans une colère noire à l'endroit des décideurs qui mettent de la sorte l'avenir de la boite en péril alors que les prémices du salut pointaient avec acuité à l'horizon. ET comme d'habitude, Mourad Belakhal provoqua la classique réunion de crise avec les joueurs avec ses promesses de toujours éternellement ressassées d'éponger l'ardoise rapidement. Reprise du travail donc mais à la condition expresse "sine -qua- none" formulée à l'unanimité par tout le groupe de percevoir au moins un mois de salaire avant le déplacement à Tataouine. Au cas où cette clause ne serait pas respectée, point de match à disputer donc selon le concert des joueurs.