Ghazi Ayadi n'est pas le seul à être révolté contre l'horaire de cette finale. Jouer à 15h30 en pleine canicule une finale de coupe n'est pas évident. Il appréhende ce rendez-vous, mais il parle d'une volonté de bien faire qui le poussera, lui et ses coéquipiers, à bien faire : «Le parcours fût long. La saison fût longue. L'important, c'est d'être présent le jour « j ». Ça sera difficile pour les deux équipes pour les raisons que vous savez. Il n'est pas évident de jouer au football à 15h30, en plein été sous un soleil de plomb et en plein mois de ramadan. On fera tout notre possible pour l'emporter et faire en sorte que cette coupe atterrisse au parc A. en ce qui concerne notre adversaire, malgré ses problèmes, il ne faut pas perdre de vue qu'il s'est qualifié pour le play-off. Je sais qu'ils n'aura rien à perdre car la pression sera surtout clubiste. Je sais qu'il nous faut absolument remporter cette coupe. C'est ce qui compte le plus pour nous. Nous devons laisser de côté toutes les considérations et tous nos problèmes et seul le résultat final comptera ». Huis clos Depuis mardi, les séances d'entraînement se déroulent à El Menzah et à huis-clos. C'est désormais la nouvelle mode et c'est légitime de la part des responsables pour éviter aux joueurs une quelconque pression qui pourrait être néfaste aux joueurs. On se limitera à rappeler que les séances jusqu'au vendredi seront consacrées au volet technico-tactique et que ChihebEllilise limitera surtout à arrêter le dispositif tactique qu'il adoptera le jour de la finale. Il aura également à arrêter la formation qui sera alignée le jour de la finale. Logiquement, et comme nous l'avons déjà signalé, elle est presque prête. Le technicien clubiste aura tout simplement à trancher en milieu de terrain ou quatre joueurs sont en ballottage pour deux places seulement. Gare à l'excès de confiance Durant la séance du lundi, ouverte aux médias, l'entraîneur clubiste n'a pas manqué de mettre ses joueurs en garde contre un éventuel excès de confiance. Il est clair que le Club Africain est le favori en puissance de cette confrontation. Les forces en présence sont inégales, sans parler des problèmes actuels de l'USBG et de ses joueurs qui n'ont pas hésité à faire grève pour être payés. Ellili veut une concentration totale sur cette finale. Il est vrai que pour lui, comme pour les joueurs, ce rendez-vous est hyper important car il aura la possibilité de remporter son premier titre en tant que technicien en Tunisie. Dans ce sens, une séance de visionnage sera faîte pour connaître encore plus l'adversaire de ce samedi du Club Africain qui n'aura, peut-être, pas d'autres choix que d'adopter une attitude hyper défensive pour opérer en contre et espérer de surprendre son adversaire. En pensant à la coupe de la CAF Le Club Africain disputera la finale de la coupe de Tunisie en pensant à la coupe de la CAF. Ça sera le mardi 20 juin. Soit deux jours après la finale. Les « Rouge et Blanc » disputeront pour l'occasion un match des plus importants puisqu'ils n'auront pas le choix et seule la victoire comptera face à un adversaire direct à la qualification au prochain tour. Ils compteront pour l'occasion sur l'apport de trente mille supporters qui donneront certainement de ma voix pour encourager leur équipe. 25 mille supporters pour la finale En ce qui concerne la finale, on sait qu'ils seront 25 mille clubistes contre 15 mille supporters de l'USBG. Les plus heureux seront sur les gradins pour assister, éventuellement à un sacre qui fuit les clubistes depuis un peu plus de quinze ans. Et ce n'est pas peu pour un club qui joue habituellement les premiers rôles !