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Les réseaux sociaux au secours des enfants en danger
Publié dans Le Temps le 13 - 07 - 2017

Les réseaux sociaux ont de nouveau prouvé leur suprématie et leur pouvoir et cette fois-ci, on ne peut que s'en réjouir et pour cause ! Il y a quelques jours, des photos et des vidéos circulaient sur Facebook, accompagnées d'un texte alarmant, publié par une dame habitant dans les environs de l'Ariana. On y voit des enfants pataugeant dans une piscine gonflable et une petite fille, portant un bandeau rouge sur la tête, visiblement effrayée par l'eau et désirant en sortir. Malgré ses cris et ses supplications, l'adulte, une dame présente tout au long de la scène, refuse de la laisser sortir hors de l'eau et lui crie dessus. Même lorsqu'un de ses petits camarades essaie d'intervenir en sa faveur, il est vite rembarré par la dame. Petit détail et non des moindres, la scène se passe dans un jardin d'enfants.
La diffusion de ces images, pour le moins choquantes, sur les réseaux sociaux a provoqué une déferlante de réactions des internautes tunisiens. Entre indignation, colère, amertume et même propos violents, tous ceux qui ont visionné ces preuves irréfutables de maltraitance morale de la petite fille ont crié au scandale et appelé à punir fermement les responsables administratifs du jardin d'enfants ainsi que l'employée qui s'est permise de fermer les yeux sur les supplications de la petite fille terrorisée par l'eau. De plus, d'autres ont également remarqué l'absence de bouées ou d'équipements de sécurité et ce, malgré le bas âge des enfants nageant dans la piscine. Le jardin d'enfants en question a déjà fait l'objet de plusieurs plaintes de parents mécontents adressées également sur les réseaux sociaux. L'une des mères a en effet écrit que suite à un malentendu sur le déjeuner et le goûter avec la responsable de l'établissement, une altercation entre elles a eu lieu et la responsable l'aurait, d'après ses dires, injuriée avec de gros mots et trainée jusque la porte. Le pire étant que la scène s'est produite devant les enfants. Toujours sur les réseaux sociaux, la responsable a tenté de justifier, très maladroitement force est de le constater, la scène de la petite fille en pleurs dans la piscine en affirmant qu'il s'agissait là d'une fausse vérité. Elle explique en effet, dans un français très approximatif, qu'il s'agit là d'une manipulation chapeautée par des gens qui sont contre l'existence même de l'établissement car ils ne trouveraient pas de places libres pour stationner leurs voitures. Fin de la blague ! Une vaine tentative pour minimiser les faits et qui n'a fait qu'aviver la vague de colère des internautes qui se sont déchaînés contre elle, lui demandant de commencer par demander pardon en tant que responsable. « Qui êtes-vous pour que je vous demande pardon ? », répondra-t-elle ?
L'affaire largement diffusée sur les réseaux sociaux est heureusement rapidement récupérée par des responsables du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfance. Une intervention rapide s'en est ensuivie puisque le ministère a annoncé dès hier qu'une enquête a été ouverte pour déterminer les responsabilités de chacun et qu'une décision de fermeture temporaire du jardin d'enfants avait été prise avec mise en application immédiate. Une véritable victoire pour l'enfance et pour les défenseurs de l'enfance !
Par ailleurs, une autre vidéo publiée sur les réseaux sociaux et montrant un jeune enfant se faire sauvagement violenter par « une éducatrice » dans un jardin d'enfants de Tunis, a également fait l'objet d'une enquête et entraîné des sanctions à l'encontre des responsables. En effet, aussitôt alertés, les responsables du ministère ont pris en charge le dossier et une équipe s'est rendue sur place pour s'apercevoir que l'établissement en question était un jardin d'enfants anarchique. Une décision de fermeture immédiate a été émise et une enquête judiciaire contre la dame aux manières rustres a été également ouverte pour la punir pour son acte ignoble.
Deux enfants mis en danger, deux bourreaux et deux victoires. Oui mais... Si l'on ne peut que saluer les efforts et la réactivité du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfance, on ne peut d'un autre côté que se désoler des cas tellement récurrents d'abus faits aux enfants et des traumatismes engendrés par ces actes de violences. Le chemin est encore long vers des enfants tunisiens épanouis et jouissant pleinement de leurs droits. Long oui, mais pas impossible !


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