Nabil Maâloul a participé à de nombreux exploits du football tunisien . Ses expériences passées parlent pour lui pour obtenir de nouveaux succès à la tête de la Tunisie dans la course à la qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA, Russie 2018. "C'est mon cinquième passage à la tête de la sélection", rappelle-t-il "J'étais déjà là quand nous avons remporté la CAN 2004 à domicile. J'ai qualifié la sélection olympique pour Athènes 2004 et je l'ai retrouvée avec Lemerre en 2006", détaille celui qui a ensuite entraîné plusieurs clubs, avant de rentrer en Tunisie pour occuper le poste de sélectionneur en 2013. " j'ai joué dans toutes les catégories d'âge. Je connais tout des Aigles de Carthage. C'est un plus, dans la situation actuelle", assure-t-il. Maâloul a commencé son nouveau mandat à l'occasion d'un match difficile contre l'Egypte. "Nous sommes dans une période délicate. Cette victoire a été fondamentale pour nous", juge-t-il. "Aussi bien dans l'optique des qualifications pour la CAN 2019 que pour le moral, avant de reprendre les préliminaires de Russie 2018 et d'attaquer les deux rendez-vous qui nous attendent en septembre". Après deux succès face à la Guinée en Tunisie puis à la Libye, la Tunisie est en tête de son groupe avec la RD Congo, bien décidée à se qualifier pour la compétition mondiale. Toutefois, Maâloul se méfie des Léopards. "La RD Congo a énormément progressé ces dernières années avec des joueurs qui évoluent dans de grands clubs européens. Ce sont de vrais concurrents. Chaque fois que j'ai affronté le Vita Club et le TP Mazembe, j'ai pu mesurer la puissance et le talent des Congolais". Certes, la RD Congo devance au Classement mondial ,, mais la Tunisie peut également compter sur un effectif expérimenté. Mais à un peu moins de deux mois du premier rendez-vous, Maâloul a d'autres raisons de s'inquiéter. "Ce n'est pas la proximité des deux matches qui m'inquiète, mais plutôt la condition physique des joueurs. Nous serons encore en début de saison. Il va falloir gérer les transferts et les autres aléas", admet-il. "Nous avons fixé un programme précis et nous observerons les joueurs dans leurs clubs afin qu'ils soient préparés au mieux pour cette étape cruciale. Nous ne laisserons rien au hasard." Après avoir disputé trois Coupes du Monde de suite - France 1998, Corée/Japon 2002 et Allemagne 2006 -, la Tunisie a manqué les deux dernières éditions. Elle rêve aujourd'hui de revenir sur la scène mondiale. "Ce rêve n'est pas seulement le mien, mais celui de tout le peuple tunisien et de tous ceux qui travaillent de près ou de loin avec l'équipe nationale", conclut Maâloul. "En tant que sélectionneur et premier responsable de l'équipe, je suis optimiste quant à nos chances de qualification."