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Le jihad des convertis
Notre feuilleton
Publié dans Le Temps le 14 - 01 - 2007

Ils sont américains, australiens, jamaïcains, français, allemands, belges... Nés de parents chrétiens, juifs ou athées... Fraîchement convertis à l'islam le plus rigoriste par des imams extrémistes, ils ont gagné les camps d'entraînement de Bosnie et d'Afghanistan, où ils ont acquis une solide formation militaire, avant de devenir des «petits soldats du djihad» contre l'Occident mécréant.
Certains sont morts dans les montagnes de Tora Bora ou en Irak. D'autres ont été arrêtés dans le cadre de la campagne internationale de lutte contre le terrorisme, jugés et écroués. Leurs parcours, qui se ressemblent en plusieurs points, peuvent être résumés en deux formules: quête désespérée de soi et folie destructrice.
«Il s'agit souvent de jeunes gens mal dans leur peau, en rupture avec leur société d'origine», explique le commissaire Alain Grignard, islamologue et chef de l'antiterrorisme à Bruxelles. Qui ajoute : «J'ai connu des drogués, d'anciennes filles de bar, des délinquants. Ils voient dans l'islam une société plus juste, un cadre strict dans lequel ils se sentent pris en compte.» Cependant, dans certains cas, la dimension militante reste tout aussi importante. «D'une certaine manière, la situation rappelle celle des années 1970, avec la fascination pour les mouvements marxistes sud-américains», explique encore Alain Grignard, en allusion aux membres des Brigades Rouges (Italie), Baader Menhoff (Allemagne) ou Action directe (France). «A l'époque, souligne Grignard, certains admiraient Che Guevara et quelques-uns, minoritaires, passèrent à l'action en rejoignant les guérillas. C'est un peu le même phénomène aujourd'hui, avec Ben Laden en héros et l'Irak en théâtre d'opérations.»
Peu après les attentats à la bombe de Londres, en juillet 2005, le journal français ''Le Monde'' a consacré un article («Les conversions à l'islam radical inquiètent la police française») à une étude des Renseignements généraux (RG) français sur les convertis. Les chercheurs n'ont trouvé aucun profil type parmi les 1610 convertis français considérés. Mais un tiers d'entre eux avaient un casier judiciaire et 10% s'étaient convertis en prison. Les 83% d'entre eux sont des hommes, âgés en moyenne de 32 ans. L'étude des RG fait aussi observer que près de 13% se sont «convertis pour des raisons socio-économiques», souvent pour améliorer leurs relations commerciales avec la communauté musulmane. Néanmoins, plus de la moitié sont sans emploi. Le groupe prosélyte ''Tabligh'' et les mouvements salafistes en général ont à leur actif respectivement 28 et 23% des conversions des Français à l'Islam; 44% des convertis sont islamistes et 3% suspectés d'appartenir à ou de graviter «autour de la mouvance islamiste combattante».
Ces «nouveaux terroristes» posent des problèmes inédits aux services de renseignement occidentaux. Les instruments traditionnels de contre-terrorisme tels que la recherche de noms musulmans ou l'interdiction de terroristes potentiels aux frontières ne suffisent plus. Ces services sont maintenant obligés de chercher, parmi les convertis à l'Islam, ceux qui sont susceptibles de se radicaliser et de frayer avec les réseaux terroristes.
Bien qu'ils soient très minoritaires parmi les convertis occidentaux à l'islam, ces djihadistes de souche occidentale méritent d'être mieux connus, à travers leurs parcours personnels et leurs motivations. Cette série de portraits croisés de «convertis» d'Al-Qaïda, que nous publions en feuilleton à partir d'aujourd'hui, ne vise pas d'autre but...

1 - David T. Belfield :

L'homme qui voulait mettre l'Amérique à genoux
«Bethesda, Maryland, 11h50, le 22 juillet 1980. Ali Akbar Tabatabai, ancien diplomate iranien entré en dissidence politique, est atteint, devant la porte de sa maison, par trois balles tirés par un individu déguisé en agent de la Poste américaine. Quarante-cinq minutes plus tard, Tabatabai est déclaré mort à l'hôpital. Les autorités américaines identifient aussitôt son assassin : un citoyen américain nommé David Theodore Belfield. Belfield, qui est poursuivi pour meurtre, vol et autres forfaits, est un mâle noir, né dans à Roanoke Rapids, en Caroline du Nord, le 10 novembre 1950. Il mesure 1m83, a des yeux marrons et des cheveux noirs, mais il pourrait avoir le crâne rasé. Belfield, qui se fait appeler aussi Dawud Salahuddin, a travaillé comme peintre en bâtiment et agent de sécurité privé. Parlant couramment l'anglais, il a voyagé en Europe, au Moyen-Orient et en Asie. Il est considéré comme un homme dangereux. Si vous avez quelque renseignement le concernant, vous devriez contacter l'ambassade américaine - ou le consulat - les plus proches. L'identité des personnes fournissant des renseignements sera tenue secrète.»
C'est en ces termes que Belfield, l'un des premiers convertis à sacrifier aux sirènes du djihadisme, est présenté dans le texte de l'International Crime Alert, diffusée en 1980 par les autorités américaines.

Le facteur sonne une dernière fois
Le soir du 21 juillet 1980, à Washington D.C., Belfield, un Noir de vingt-neuf ans, devenu Dawud Salahuddin après sa conversion à l'islam, se prépare à commettre un meurtre. Dans un bureau vide de la Section d'intérêt iranienne, à l'ambassade d'Algérie, sur le Wisconsin Avenue, où il travaille comme agent de sécurité, le jeune homme charge un pistolet semi-automatique Browning, le teste en tirant par la fenêtre dans la rue déserte, glisse l'engin dans un sac de sport, puis se couche sur un divan.
L'ambassade iranienne avait été fermée quelques mois auparavant, les relations entre les Etats-Unis et l'Iran s'étant beaucoup détériorées après le renversement du chah, début 1979, l'instauration de la République islamique et le déclenchement de la crise des otages de l'ambassade américaine à Téhéran.
Le lendemain matin, Salahuddin se réveille avant l'aube et fait sa prière. Il marche le long du Wisconsin Avenue vers un endroit, où un complice, Noir musulman lui aussi, l'attend dans une voiture de location. Ensemble, ils roulent en direction du Maryland. Salahuddin est assis sur le siège du passager, déguisé en agent de la Poste américaine, les mains enveloppées dans des gants de coton. Son pistolet est au fond du sac. Sur l'Idaho Avenue, non loin de la National Cathedral, un autre complice, postier de son état, attend avec une jeep de livraison de courrier. Salahuddin conduit le véhicule seul jusqu'à Bethesda, dans le Maryland. Il s'arrête à une cabine téléphonique pour appeler Ali Akbar Tabatabai, ancien attaché de presse à l'ambassade iranienne à Washington devenu un adversaire acharné de l'Ayatollah Khomeiny. Dès qu'il entend la voix de Tabatabai au bout de la ligne, Salahuddin raccroche. Quelques minutes plus tard, vers 11 heures 40, il gare la jeep devant la maison de Tabatabai, située dans une rue en cul-de-sac et se dirige vers la porte, tenant dans ses mains ce qui ressemble à deux colis postaux. Le premier est rempli de journaux. Dans le second, sa main droite tient un pistolet, le doigt sur la gâchette. Tabatabai ouvre la porte. Salahuddin lui demande de signer une décharge. L'homme avance vers lui. Il lui tire alors trois balles dans l'abdomen et s'enfuie en courant. Vers 12h34, Tabatabai est déclaré mort à l'hôpital.
Salahuddin, déjà fiché au FBI pour ses relations avec les milieux radicaux musulmans, ne tarde pas à être suspecté. Les autorités de Montgomery County (Maryland) n'ont aucune difficulté pour obtenir, le lendemain du meurtre, un mandat d'arrêt contre pour meurtre. Mais le meurtrier s'est déjà évaporé dans la nature.
En effet, après avoir tiré sur Tabatabai, Salahuddin a abandonné la jeep quelques pâtés de maisons plus loin, où un complice l'attendait avec une voiture de location. Les deux hommes ont pris la route pour Montréal, au Canada. C'est dans l'avion qui le ramenait de Montréal à Genève, le 24 juillet, que l'assassin apprit, en lisant le ''Herald Tribune International'', qu'il était recherché pour le meurtre de Tabatabai. Il y était cité sous son véritable nom, David Theodore Belfield, celui-là même qui figurait sur son passeport. Cela ne l'a pas empêché de passer sans encombres la police suisse, mais il a dû attendre sept jours avant de se voir délivrer un visa pour l'Iran.
Salahuddin a débarqué en Iran le 31 juillet 1980. Il vit depuis dans ce pays qu'il n'a quitté qu'à de rares occasions pour se rendre dans certains pays musulmans ou en Corée du Nord. Selon Ira Silverman, reporter du ''New Yorker'', qui l'a rencontré en février 2002, il vit dans un appartement confortable avec jardin, sis dans un quartier habité par des immigrés turcs, situé à une cinquantaine de kilomètres de Téhéran, avec sa femme iranienne. Salahuddin parle farsi et travaille comme auteur indépendant.

Il a pensé attaquer la Maison Blanche un quart le siècle avant Al-Qaïda
Les Iraniens, qui le connaissent sous le nom d'Hassan Abdulrahman, ne considèrent pas Salahuddin comme un meurtrier, mais comme un savant musulman qui se rend régulièrement à Qom pour y rencontrer les représentants du clergé chiite. Avec sa barbe sel et poivre soigneusement coupée et ses habits traditionnels, il pourrait «passer pour un Arabe iranien ou un iranien Baloutche», comme il aime le rappeler. Cet effort d'adaptation lui permet de se fondre dans la foule... Mais malgré une apparente douceur, l'homme reste un dur, se disant prêt à tuer de nouveau «dans certaines circonstances» et approuvant le bombardement de toutes cibles constituant «des symboles de l'arrogante puissance américaine.»
Ces déclarations, ajoutées au meurtre déjà commis, lui vaudraient, à coup sûr, une condamnation à perpétuité aux Etats-Unis. Mais Salahuddin est encore hors de portée de la justice américaine, car Washington n'a pas de traité d'extradition avec Téhéran. Plusieurs tentatives pour le faire revenir aux Etats-Unis ont d'ailleurs échoué. La CIA ne désespère pas cependant de l'arrêter un jour dans un pays étranger. Si l'agence de renseignement américaine s'intéresse à lui, c'est parce que son arrestation serait une grande victoire du gouvernement américain dans la campagne de lutte contre le terrorisme lancée au lendemain des attentats du 11-Septembre.
Cependant, certains responsables de l'agence ont un avis différent: Salahuddin serait beaucoup plus utile en étant libre. Ses relations dans les hautes sphères du pouvoir iranien font de lui une source potentielle de renseignement. Il pourrait aussi, le cas échéant, jouer un rôle dans un hypothétique - mais pas impossible - rapprochement entre les Etats-Unis et l'Iran.
Salahuddin est très proche d'Ismail Khan, le chef militaire qui contrôle la région de Herat, en Afghanistan occidental, où des sociétés américaines construisent un pipeline pour le transport du pétrole de la Mer Caspienne. Il pourrait donc, sous certains arrangements, fournir des renseignements utiles sur la présence iranienne dans cette région.

Un dernier pied de nez à l'Amérique
Dans ses entretiens avec la reporter du ''New Yorker'', Salahuddin a reconnu avoir assassiné Tabatabai. Il a expliqué dans un email envoyé à la journaliste par la suite qu'il ne considère pas son acte comme un «meurtre», mais comme un «fait de guerre» et «un devoir religieux». L'élimination physique de Tabatabai était d'autant plus justifiée, à ses yeux, qu'elle a permis «de protéger la communauté musulmane» contre un ennemi qui lui voulait du mal. Le diplomate assassiné était soupçonné par les services secrets de la toute nouvelle République islamique de préparer un attentat contre Khomeiny. Ce sont eux qui ont d'ailleurs commandité son meurtre.
Salahuddin a expliqué, par ailleurs, au ''New Yorker'' qu'il avait aussi, en tant que noir, beaucoup de choses à reprocher à l'establishment américain. Jeune américain de couleur qui a pris conscience de sa race au lendemain de la mort de Martin Luther King, il s'était engagé dans une confrontation sans appel avec l'Oncle Sam, d'abord au sein du mouvement Black Power des années 70 (Black Panthers et The Nation of Islam), avant d'intégrer les groupes islamistes radicaux.
«J'étais prêt pour la violence et j'ai même pensé à faire exploser la Maison Blanche un quart de siècle avant Al-Qaïda», a-t-il dit. Avant d'ajouter, dans le même email envoyé à la consœur américaine: «Il serait plus juste de dire que mon aspiration la plus profonde était de mettre l'Amérique à genoux, mais je n'ai pas su comment y parvenir» (''The New Yorker'' du 29 juillet 2002).
Un dernier pied de nez à l'Amérique
On ne peut conclure ce portrait sans évoquer le dernier pied de nez de Belfield à son pays natal. En mai 2001, ''Kandahar'', le film du réalisateur iranien Mohsen Makhmalbaf, a été présenté dans la sélection officielle de Cannes où il reçut le Prix du jury œcuménique. C'est ainsi que la presse internationale a fait une découverte surprenante: celui qui incarnait le médecin afro-américain exerçant en Afghanistan n'était autre que Belfield alias Hassan Tantai, pseudonyme que le tueur avait choisi pour entamer une carrière d'acteur.
Le scoop divulgué par le ''Washington Times'' du 20 décembre 2001, quelques semaines après les attentats du 11-Septembre, a provoqué une onde de choc aux Etats-Unis, surtout que le film, qui dénonce l'oppression des Taliban en Afghanistan, a été vu et, dit-on, apprécié par George W. Bush.
Dans un entretien accordé pour la promotion de ''Kandahar'', Belfield alias Salahuddin alias Tanatai a reconnu avoir changé plusieurs fois d'identités, mais que cela n'était pas un phénomène étonnant parmi les Américains de sa génération. «Je ne demande jamais aux acteurs ce qu'ils ont fait avant», a précisé, de son côté, le réalisateur Mohsen Makhmalbaf.
En avril 1966, Belfield s'est rappelé à nouveau au souvenir des Américains à travers la sortie publique du ''Fugitif ou les vérités d'Hassan'', documentaire que lui a consacré le réalisateur canadien Jean-Daniel Lafond. «Il y a une vie après l'Amérique!», y affirme d'emblée l'homme traqué, qui assume à nouveau son crime et accuse sans retenue les «vrais coupables»: les réseaux occultes, les manipulations politiques internationales et la violence d'Etat des Etats-Unis. Il laisse planer le doute sur de possibles convergences entre les tenants du pouvoir en Iran et leurs homologues à Washington. Traduire : le tueur aurait été manipulé par les deux Etats qui se livraient - et se livrent encore - à un duel sans merci.
Demain 2 - Carlos: du camarade Marx au cheikh Oussama.


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