L'enfant est ce petit spectateur qui en apparence, consomme du théâtre passivement avec uniquement une jouissance visuelle et un divertissement éphémère ; néanmoins, en profondeur, se passe autre chose qui dépasse la distraction. En effet, ce public mineur se sensibilise à l'expression artistique, s'initie à la créativité et reçoit un réel apprentissage qui raffine l'âme et l'esprit, qui éduque et oriente vers le bon goût, vers la beauté, vers le bien... Le Centre national des arts de la marionnette prépare dès la rentrée scolaire ses programmations pour les distribuer sur les établissements scolaires, et par la suite sur les écoliers et les élèves, sous forme de calendrier à la fois scolaire et culturel, afin que ces derniers soient au courant des activités artistiques et puissent programmer leur participation d'avance. Cette idée, je pense, est fort louable et administrativement très professionnelle. La direction du Centre des arts de la marionnette à leur tête le directeur Hassen Sallemi sont à encourager pour ces efforts qui témoignent d'une vraie conscience de l'importance de l'art et notamment le 4ème art pour la formation et l'éducation des enfants. Vive les vacances ! vive le théâtre ! Dès que les portes des établissements ont fermé leurs portes, le Centre national des arts de la marionnette a bée les siennes pour l'accueil de ce public mignon, en lui proposant une variété de spectacles du monde entier. Des troupes de théâtre venant de Bulgarie, de Slovénie, d'Egypte, de Jordanie, d'Italie et d'autres coins du monde sont au rendez-vous des enfants, non seulement au Centre d'arts des marionnettes mais aussi dans les autres espaces. En effet, trois moments cruciaux s'entrecroisent pendant les vacances d'hiver, le festival de Néapolis à Nabeul, le festival de théâtre pour enfant à Ibn Rachik et le festival de théâtre pour enfant et des arts des marionnettes du CNAM. Chaque enfant choisit le festival qui lui plaît et assiste aux représentations qui lui conviennent.