Festival international Neapolis du théâtre pour enfants La marionnette, un des arts majeurs des scènes contemporaines Créé en 1985 et devenu un festival international depuis 1994, Neapolis vise essentiellement à familiariser les enfants avec le quatrième art dans toutes ses expressions artistiques : marionnettes, mime, théâtre d'ombre et de rue. Cette manifestation est devenue au fil des ans un rendez-vous incontournable et très attendue par les habitants de Nabeul. Le festival qui a débuté dimanche dernier se poursuivra jusqu'au 23 décembre. Pour cette nouvelle session, on note la participation de compagnies étrangères en provenance de neuf pays : la France, l'Italie, le Portugal, la Belgique, la Russie, la Slovénie, la Pologne, l'Egypte et le Brésil. Outre les spectacles, ce festival essaie d'organiser plusieurs ateliers de formation dont la marionnette où plusieurs artistes doués et dévoués exploreront et réinventeront des formes et des techniques inusitées faisant partie de la grande famille des arts de la marionnette. Ombres, tiges, tringles, fils, objets purs et simples, tout est mis au service de l'animation de l'inanimé pour défendre un propos mettant en lumière une facette particulière de l'être humain. Cet atelier artistique sera suivi aussi par un atelier thérapeutique avec la marionnette comme médiateur encadré par Alain Guillemin, marionnettiste et Denise Timsit, psychiatre et psychanalyste . Le samedi 22 décembre, une restitution des travaux d'atelier se fera sous la forme d'un spectacle mettant en scène des petits sketches, créés par les participants au stage, à partir du conte de l'œuf et de la cigogne. Au cours de ce travail, quelques apports seront donnés, sous la forme de schémas et documents, pour permettre à chacun d'utiliser ultérieurement des marionnettes d'ombre ainsi que des éléments permettant de construire un cadre d'atelier marionnettes à visée thérapeutique. Denise Timsit sera disponible pour fournir un éclairage psychanalytique sur certaines situations rencontrées par les stagiaires dans leurs pratiques. Bref, la marionnette a définitivement quitté les coulisses pour s'inscrire comme un des arts majeurs des scènes contemporaines, en toute légitimité, sachant plus que tout autre conjuguer tradition, création et modernité. La marionnette s'impose au centre des arts et se revendique de tous les cousinages : elle est une des identités du théâtre, prête à défendre le texte des écrivains anciens ou modernes. Le cliché associant marionnette et “art infantile ou réservé aux enfants" est définitivement banni au profit d'un art ouvert à tous les publics et dans lequel chacun - néophyte, amateur, ou spécialiste - trouvera de quoi faire son miel. Ainsi pour sa 27ème édition, le festival Néapolis entend mettre en avant l'identité contemporaine des arts de la marionnette. Il s'agit de renouveler l'image des théâtres de marionnettes et d'écrire une nouvelle page de l'histoire de cet art toujours en mutation et en ébullition, débordant d'inventivité et de créativité Kamel Bouaouina Club de lecture à Sousse : Vian, trop connu ou méconnu ? Ecrivain, poète, musicien, chanteur, Boris Vian incarne le génie littéraire multiforme, avant-gardiste, atypique, provocateur, exceptionnel pour beaucoup. Malgré une courte vie, il a laissé une œuvre foisonnante, toujours actuelle. Le samedi 22 décembre à 16 heures, le Club de lecture du Relais culturel de Sousse finira l'année sur une rencontre avec un auteur, qui est aussi un personnage...