Le Mondial 1978 en Argentine a été marqué par la victoire de la Tunisie sur le Mexique (3 à 1). Une sorte de « Lève-toi et Marche » adressée par Abdelmajid Chétali et sa bande joueurs, non seulement à l'Afrique, mais également au monde arabe. Depuis, au fil des éditions, la FIFA a jugé que le football africain méritait la présence de plus qu'une seule équipe en phase finale du championnat du monde. Elles sont, depuis, au nombre de cinq équipes. Le « Lève-toi et Marche » de 1978 émanant de l'équipe tunisienne portera ses fruits au fil du déroulement des éditions mondiales par le biais du Maroc, du Sénégal, de l'Algérie, du Nigéria, de l'Arabie Saoudite soit sur des victoires auxquelles personne ne s'attendaient soit par un passage par la grande porte aux huitièmes de finales. Dépassements à la pelle Malheureusement, aucune équipe africaine ne fera acte de présence dans la suite du Mondial de la Russie. Ajoutée à la sortie de l'Arabie Saoudite, devons-nous conclure qu'aucune des six sélections ne méritait cette « modeste » consécration ? Une question à poser aux responsables de l'instance mondiale du football qui a fermé les yeux sur tous les dépassements qui ont marqué les matches auxquels étaient impliquées les équipes africaines. A commencer par ce critère basé sur le nombre d'avertissements pour décider de la qualification aux huitièmes de finales. Le Sénégal en a fait les frais. Faut-il continuer à taire les fautes commises par tous les arbitres qui ont dirigé les rencontres impliquant le Sénégal, le Nigéria, le Maroc et à un degré moindre la Tunisie ? Aller le rappeler ceux qui les ont vécues sur place. Trop tard certes, mais nous aurions souhaité une réaction, séance tenante, des responsables africains témoins de ces dépassements. Sauf que la bonne volonté et le sens de responsabilité ne sont pas souvent parties prenantes de leur part. Inutile d'en dévoiler les raisons, tout un chacun les connaît.