- La présence dans le sud tunisien de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et du Groupe chimique tunisien (GCT) est un mal nécessaire, certainement, surtout que leurs industries sont polluantes et ont fait du mal aux habitants de Gafsa, de Gabès et de Sfax qui sont obligés d'accepter leur existence, sachant que ce secteur est un moteur de développement pour la Tunisie qui manque de ressources naturelles. La CPG et le GCT ne lésinent pas sur les efforts et les moyens pour atténuer les effets de la pollution et de la dégradation de l'écosystème, surtout qu'ils consacrent des sommes faramineuses pour le développement de ces régions, en plus du fait qu'il fournit des sources de revenus à des milliers de familles et crée de postes d'emploi, parfois même fictif, comme c'est le cas pour les Société de nettoyage et de jardinage dont les travailleurs perçoivent des salaires assez consistants, tout en n'ayant rien à faire. Les deux entreprises ont vu des vertes et des pas mûres, depuis la révolution, avec pour conséquence la perte d'importants marchés de phosphate à l'étranger, avec, pour conséquence, un manque à gagner qui équivaut aux crédits que le pays est allé chercher auprès du Fonds monétaire international (FMI). Cette compagne maléfique se poursuit, actuellement, comme si certains esprits malintentionnés cherchent à bloquer le secteur du phosphate et c'est le GCT qui est mis à l'index et accusé de mettre l'écosystème en péril, et cela selon le accusations de pêcheurs qui se sont investis du rôle de scientifiques dans le domaine. Le GCT a démenti, mercredi dans un communiqué, les informations relayées sur le déversement de produits toxiques en mer. Des marins-pêcheurs accusent le groupe de détérioration de l'environnement maritime par des infiltrations d'ammoniac qui s'étaient écoulées d'un bateau transportant cette matière importée par le GCT. Ils ont lancé un cri d'alarme sur la situation écologique et la pollution à Gabès surtout après avoir découvert une grande quantité de poissons morts rejetés par la mer et recouvrant la plage de ChattEssalem. Le GCT précise que le dernier bateau qui avait transporté de l'ammoniac, importé par le groupe, a quitté le port commercial de Gabès le 25 juin après avoir déchargé la marchandise et qu'aucun incident d'infiltration n'a été enregistré. Le rapport de l'Agence nationale de protection de l'environnement avait indiqué que les échantillons relevées et analyses effectuées sur les poissons flottants morts sur la plage ont montré que cette catastrophe écologique est due principalement au manque d'oxygène causé par la prolifération d'algues en mer, rappelle le groupe.