Eliminée de la Ligue africaine des champions, l'ESS se retrouve en compétition de la Coupe de la CAF, épreuve qu'elle connait bien pour y avoir été sept fois finaliste et l'emporté à quatre reprises (1995, 1999 ancienne version et 2006 et 2015). Mias contrairement à ses précédentes participations, celle-ci tombe dans un moment et contexte particulièrement tendu. En effet, en butte à une crise depuis prés de deux saisons, le club sahélien éprouve beaucoup de difficultés à se redresser aussi bien sur le plan sportif que sur celui du management. C'est que la lutte s'identifie à un règlement de comptes entre anciens et actuels dirigeants. De fait les efforts de déstabilisation entrepris depuis ont eu pour effet de perturber la bonne marche de l'équipe, les résultats s'en ressentent, du coup l'équilibre est rompu, et la rupture est presque consommée entre une partie du public et leur équipe. Premier constat ? Une instabilité sur le plan technique (l'ESS est à son quatrième entraineur depuis le début de l'actuelle saison) et partant des résultats mitigés. Restaurer la confiance d'abord C'est dans cet ordre d'idées que la formation à aligner aujourd'hui contre le Stade Abidjan devra se montrer suffisamment motivée et déterminée en vue de tourner la page et oublier la défaite de Gabés. Dés lors verrons-nous Krir reprendre sa place dans l'équipe pour suppléer Bediri mal en point pour avoir collectionné les bourdes. Kechrida et Raddaoui devraient occuper les couloirs en ayant à l'esprit de porter leurs efforts dans la zone adverse. L'axe de la défense sera confié au tandem Jemel-Bédoui alors que l'entrejeu verra probablement le retour de Aouadhi en attendant celui de Ben Amor aux côtés de Malek Baâyou. Le compartiment d'attaque sera structuré autour d'un chef d'orchestre Y Chikhaoui d'un animateur de couloir Hannachi et de deux attaquants Shaka et Chermiti. A-t-elle le choix ? L'équipe sahélienne doit passer le cap « stadiste ivoirien » sans encombres pour éviter de donner d'autres arguments aux détracteurs de l'actuel bureau directeur et à Ridha Charfeddine particulièrement. Visé et attaqué de partout l'actuel président de l'ESS se doit par moment être moins conciliant avec le groupe. Formation probable : Krir, Kechrida, Raddaoui,Bédoui (Ben Aziza), Jemel, Aouadhi, Baaâyou, Hannchi, Chikhaoui, Shaka, Chermiti.