, a affirmé hier, le secrétaire général de la Fédération Nationale des éleveurs avicoles (UTAP), Radhouane Guarafi, dans une déclaration à l'agence TAP. Les professionnels du secteur vont se réunir le 25 décembre courant, avec des représentants des ministères du Commerce et de l'Agriculture, afin de fixer, d'une manière concrète et scientifique, le coût de la production, estimé actuellement, à 193 millimes, a-t-il fait savoir. Il a expliqué que "l'agriculteur est confronté à plusieurs problèmes, dont la hausse du coût de la production (augmentation des prix des fourrages, des aliments pour volailles, des vaccins....). Il ne peut pas assumer les charges de production". Guarafi a indiqué que les revendications des professionnels du secteur consistent à couvrir le coût de production avec ses hausses successives, tout en assurant une marge bénéficiaire variant de 10 à 15%. Concernant l'approvisionnement du marché, il a assuré "qu'il n'y a aucun problème de disponibilité et de commercialisation des oeufs". Il convient de rappeler que le ministère du Commerce a décidé, le lundi 8 octobre 2018, de fixer les prix maximaux pour la vente des œufs destinés à la consommation, comme suit: Au niveau de la production: 195 millimes par unité et 780 millimes les 4 œufs. Au niveau de la vente en gros: 806 millimes les 4 œufs et au niveau de la vente au public: 840 millimes les 4 œufs. Le ministère a aussi, déclaré que toute violation de cette décision est soumise à un contrôle et à des poursuites conformément aux dispositions de la loi n°36 de 2015. Réagissant à cette demande, Samir Taieb, ministre de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche a souligné que les ministères du Commerce et de l'Agriculture sont les seules institutions autorisées à fixer le prix de vente aux publics des œufs, lesquels (prix) ne dépasse pas actuellement le seuil de 840 millimes les quatre œufs,