"La Pharmacie centrale dispose d'un stock de médicaments permettant de traiter plus de 20 mille patients atteints du Covid-19 si les experts optent pour l'utilisation de la chloroquine, l'hydroxychloroquine et l'azithromycine ", a souligné jeudi, Abdellatif Mekki. En réponse aux interrogations des députés lors d'une séance plénière organisée au siège de l'assemblée des représentants du peuple (ARP), le ministre a précisé que la chloroquine ne sera utilisé dans le traitement des malades atteints du COVID-19 qu'après l'approbation des experts du ministère de la santé et la finalisation de toutes les procédures juridiques nécessaires. Dans une déclaration à l'agence TAP, la directrice de l'unité de la pharmacie et du médicament au ministère de la santé, Maryem Khrouf, avait annoncé mercredi qu'un comité d'experts a entamé des essais cliniques de la chloroquine sur des patients atteints du COVID-19. Elle a, en outre, ajouté que la chloroquine n'est plus vendue en pharmacie que sur ordonnance médicale afin que son usage soit ciblé au profit des patients qui en ont besoin et ce, sous surveillance médicale. 300 MDT pour les stocks de médicaments Le volume des fonds alloués à la constitution d'un stock stratégique de médicaments a été doublé pour passer à 300 millions de dinars contre 150 millions de dinars avant l'exercice budgétaire en cours, avait annoncé le Chef du gouvernement Elyès Fakhfakh lors d'une plénière de l'Assemblée des Représentants du peuple (ARP) tenue dans le cadre de la lutte contre le Coronavirus. Le chef du gouvernement a révélé que la Tunisie a adopté une démarche anticipative qui lui a permis face à la course effrénée vers l'acquisition de médicaments, au vu de l'accroissement de la demande en raison de la propagation du Coronavirus, de renforcer le stock stratégique de médicaments. 300 lits de réanimation disponibles " La Tunisie ne compte que 300 lits de réanimation sur un total de 20 mille lits disponibles dans les hôpitaux publics, ce qui représente 1,1% ", a souligné, pour sa part, Abdellatif Mekki, ministre de la santé. Dans sa réponse aux questions des députés lors d'une séance plénière organisée au siège du parlement, le ministre a signalé que l'Etat devait garantir au moins 5% des lits pour la réanimation ce qui constitue, selon lui, un véritable défi dans la lutte contre le COVID-19. Mekki a indiqué que ce manque sera comblé dans les plus brefs délais regrettant que pendant 20 ans de l'ancien régime aucun hôpital régional de catégorie A ou nouvel hôpital universitaire n'a été créé à part le centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous.