Une convention entre la municipalité de Tunis et l'entreprise espagnole Sociedad Ibéria de Constructiones Electricas a été signé, le 21 novembre dernier pour le financement de la troisième tranche d'une étude sur la régularisation du trafic automobile dans la capitale. Une étude pour décongestionner la circulation qui est dans sa troisième tranche alors que l'embouteillage qui, jadis concerné les heures de pointe, dure aujourd'hui pratiquement toute la journée. Pour réaliser cette étude ont fait en plus appel à une société étrangère alors que pour résoudre le problème et mettre fin au calvaire des automobilistes et des piétons, il suffit tout simplement plus de civisme et un strict respect du code de la route. Parce que ce qu'on constate en se promenant dans la capitale c'est une sorte d'anarchie dans la circulation et le stationnement des véhicules.
Gérants Jetez un coup d'œil à l'avenue de Paris qui n'est plus une avenue mais une simple rue . Les rails du métro occupent désormais pratiquement la moitié de sa surface et les véhicules garés, le un tiers. En plus des automobilistes se permettent d'y stationner en double voie, triple fil occasionnant ainsi l'embouteillage qui se prolonge forcément jusqu'à la place de la République. Faites un tour à la rue du Caire qui est tout juste une ruelle dépourvu même de vrais trottoirs, les gérants des cafés et les restaurateurs du coin y garent, en toute impunité, leurs véhicules durant toute la journée bien qu'il y a juste un parking qui n'est jamais plein.
Piétons Au croisement de l'avenue de la Liberté et de celle de Madrid au bon milieu il y a une sorte de trottoir que personne n'a compris l'utilité. Il créé en cet endroit un embouteillage monstre toute la journée entre les bus, les taxis et toute sorte de véhicule qui sont forcément obligés de passer par là pour accéder au centre de la capitale. A l'intersection de l'avenue Hédi Chaker et celle de la Liberté en face de la station d'essence , des voitures administratives et d'autres particulières trônent sur les trottoirs et sur les deux côtés des rues engendrant ainsi de la gêne pour les véhicules qui circulent et les piétons qui y passent. Donc on n'a pas besoin de convention ni de plan de la circulation, le civisme et le strict respect du code de la route peuvent remédier à l'embouteillage et à l'asphyxie de la capitale.