Le problème des personnes bloquées dans l'île de Djerba (gouvernorat de Médenine), originaires de plusieurs régions intérieures, a été résolu, a assuré, hier, le gouverneur de Médenine, Habib Chaouat. Toutes les personnes désirant partir ont quitté l'île, indique le gouverneur précisant que ceux qui sont restés ont été hébergés dans l'hôtel dédié au confinement obligatoire, dans l'île. Le dernier groupe de 450 personnes devait quitter l'île, dimanche, mais seulement 130 se sont présentées pour prendre les bus qui devaient les transporter à Monastir ou à Mahdia où ils suivront une période de confinement avant de retourner à leurs gouvernorats respectifs. Les nombreux désistements s'expliqueraient par la contrainte imposée par les autorités de passer le confinement obligatoire hors de leurs régions, au cours du mois de Ramadan. Le gouvernorat de Médenine vient d'enregistrer, lundi, un nouveau cas de contamination horizontale au Covid-19, portant à 75 le nombre de cas confirmés, dont 62 sur l'île de Djerba. Sur ce total, la région compte 18 cas de guérison et 3 décès. Citoyens bloqués en Libye Par ailleurs, des familles de Tunisiens bloqués en Libye, originaires de la délégation de Sidi Ali Ben Aoun, ont observé, hier un sit-in, devant le siège du gouvernorat de Sidi Bouzid pour demander aux autorités régionales le rapatriement de leurs proches de Libye. Environ 30 personnes de Sidi Ali Ben Aoun sont bloquées, depuis un mois, à Bou Kamech en Libye, selon leurs proches. ‘'Nos enfants sont pillés et agressés par des inconnus en territoire libyen'', souligne l'un des manifestants. Ces derniers demandent aux autorités d'intervenir d'urgence pour préserver la sécurité des Tunisiens bloqués. Selon le gouverneur de Sidi Bouzid, Mohamed Sedki Bouaoun, aucun Tunisien n'est bloqué aux passages frontaliers de Ras Jedir, ni celui de Dhéhiba. Les personnes en question se trouvent dans des zones situées à environ 50 km de la frontière, à l'intérieur du territoire libyen. Leur dossier fait l'objet d'un suivi par les services de la présidence de la République et du Gouvernement. Leur rapatriement sera organisé par petits groupes, précise Bouaoun.