Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
"Celui qui va s'attaquer au président de la FTF, sur le sujet de l'infrastructure sportive, se trompe lourdement, car elle relève du domaine des municipalités !"
Le sujet du nombre de plus en plus croissant de joueurs issus des pays de l'Union nord-africaine de football (UNAF) qui font acte de présence dans la compétition nationale n'est pas sans inquiéter. On sait que la FTF applique depuis deux saisons une réglementation qui considère les joueurs venant des pays de l'UNAF (Algérie, Libye, Maroc et Egypte) comme des joueurs tunisiens. Cela a d'ailleurs fini par interpeller la partie algérienne qui dénonce cette fuite des joueurs de son championnat vers la Ligue 1 tunisienne. Le président de la fédération tunisienne de football, Wadii Al Jary a commenté le phénomène, dimanche sur Jawhara FM. "Nous sommes toujours convaincus de ce que peuvent nous apporter les footballeurs de l'UNAF, a-t-il indiqué. Nous sommes en même temps soucieux des intérêts de l'équipe nationale. C'est pourquoi nous allons adopter une loi obligeant chaque club d'aligner durant une rencontre au moins cinq joueurs tunisiens de la première à la dernière minute sur le terrain. C'est déjà quelque chose dans le sens du règlement de ce litige". D'autre part, Al Jary a évoqué le soutien que doit assurer la FTF à M.Tarek Bouchamaoui en tant que candidat à la présidence de la Confédération africaine (CAF) ou au poste de membre de l'exécutif de la Fédération internationale (FIFA) au nom de l'Afrique. "M.Bouchamaoui ne nous a pas encore dit qu'il est candidat. Les cinq présidents de la zone UNAF vont coordonner leur position au cas où il y a candidature de la part de M.Bouchamaoui. Nous soutenons chaque Tunisien s'il présente sa candidature". Ce n'est pas à la FTF de financer les clubs Concernant le soutien financier attendu par les clubs du pays de la part de la FTF en cette période de pandémie du coronavirus et de suspension des activités sportives, Al Jary a souligné que les clubs doivent à l'organe suprême du football national un montant global de 10 millions de dinars. "La FTF a réussi sa politique financière, mais elle n'est pas un organe de financement. Ce n'est pas à nous de financer les clubs. Nous n'allons pas commencer à dilapider notre argent en le distribuant par-ci et par-là. Pourtant, nous avons fait le maximum en ce sens que nous avons déjà payé aux clubs leur quota sur la saison 2019-2020". "Dès la reprise de la Ligue 1 au mois d'août prochain, s'il s'avère qu'il y a des cas de joueurs positifs au coronavirus, on appliquera ce que nous diront les autorités de l'Etat. Dans le scénario d'une reprise de la Ligue 1 au mois de juin, nous avons prévu d'arrêter le championnat au premier cas positif décelé", a relevé le président de la FTF qui a également parlé du calendrier en Ligue 2. Décision le 23 mai "D'ici le 23 mai, on tranchera la formule de Ligue 2 pour la suite de la saison 2019-2020, sachant que nous avons donné aux clubs la date du 14 mai pour nous communiquer leur choix parmi les trois formules proposées. Le football pourrait reprendre fin juin en L2, bien entendu si l'Etat nous en donne le feu vert". Abordant enfin la question de la non homologation par la Confédération africaine de pratiquement tous les stades du pays, Wadii Al Jary a rappelé que l'infrastructure sportive a régressé en Tunisie. "Celui qui va s'attaquer au président de la FTF sur ce terrain se trompe lourdement car l'infrastructure sportive relève du domaine des municipalités, nous n'y sommes pour rien", a-t-il conclu.