C'est le moment qu'attendent les loups, pour entrer dans la bergerie. Gare… S'ils montrent « patte blanche », il faudra la leur couper. Avant qu'ils n'aient eu le temps de voir venir, parce que, eux, lorsqu'ils jugeront le moment venu, et qu'ils « dégoteront » la faille, par où pourrait entrer le vent, ils ne laisseront pas le temps de voir venir. Alors méfiance. Il y a du « rififi » dans l'air. Ou est-ce, juste une impression, qui a, cependant, le mauvais goût de s'attarder, et d'insister, lorsque l'on voudrait, avec agacement, l'envoyer valdinguer d'un revers de la main, sur le mur le plus proche pour qu'elle s'écrase et qu'elle écrase, afin que nous puissions profiter de la douceur printanière, dans ce petit pays qui est le nôtre, et que nous ne pouvons pas ne pas aimer, parce qu'il est inscrit dans notre ADN et que c'est conçu pour durer ? Kaïs Saïed et Rached Ghannouchi peuvent se détester cordialement. Maintenant que les dés sont jetés et qu'il faut en venir aux choses sérieuses, s'ils demeurent, chacun dans son rôle, en « dépassionnant » le débat, c'est encore tenable. Ils étaient, pourtant, jusqu'à une certaine limite, faits pour se rencontrer. On a dit : jusqu'à une certaine limite. Par contre, lorsque la « mayonnaise » est montée en neige, dans les « arrière-boutique » où entre rarement le soleil, il y a, toujours, moyen de s'inquiéter. Ou n'est-ce toujours qu'une impression ? C'est agaçant.