Bien sûr, qu'il faudra s'aligner ; vendre son âme au diable, pactiser quoi ! Etre du côté du manche, c'est bien plus confortable. Ah, les girouettes… Bref, pas de souci, lorsque le pouvoir en place, aura mis la main, définitivement, sur tous les médias, toutes obédiences confondues, il pourra pavoiser et nous avec, qui aurons retourné la veste jusqu'à l'usure. Une grève de la faim ? Allons, donc, Monsieur Sofiène Ben Farhat. C'est leur faire trop d'honneur. Mangez bien, portez-vous bien, et résistez autant que faire se peut, jusqu'à ce que tout cela se décante. Eux, ils seraient prêts à vendre père et mère pour garder le pouvoir. Et le peuple entier pourrait mettre sa vie en péril que ça ne les inquièterait pas, outre mesure. Alors, mangez à satiété, buvez de l'hydromel s'il le faut, et d'une chiquenaude, envoyez-les « valdinguer » car ils n'auront pas gain de cause. Ils ne pourront pas mettre tout le pays au pas. Et si l'effet « boomerang » tarde à venir, c'est parce que tout vient à point pour qui sait attendre. Ne vous faites donc pas de mouron, la Tunisie est bien plus grande que toutes leurs aspirations, que toutes leurs basses ambitions, que tous leurs calculs mesquins pour étouffer toutes les voix de la liberté parce que, tout n'est pas à vendre, parce que, tout n'est pas corrompu sous nos douces latitudes. Et tous ceux qui aujourd'hui, prêtent le flanc, en faisant allégeance, s'en mordront les doigts un jour ou l'autre car, à y bien réfléchir, on peut pactiser avec le diable… mais pas avec ses vils serviteurs.