Ils sont âgés de seize à vingt ans. Ils n'ont ni fusils de chasse ni pièges, mais ils usent de moyens subtils, à savoir des lampes torches pour capturer des lièvres, des gerboises et des perdreaux qu'ils vendent à des prix variant entre 30 dinars (le lièvre) et 10 dinars (le perdreau) aux amateurs de viande de petits gibiers sédentaires. Ces braconniers agissent en pleine nuit comme ce fut le cas la nuit de lundi à mardi dernier dans la localité de Khit El Oued de la délégation de Haffouz, quand une équipe de techniciens forestiers relevant de l'arrondissement des forêts de Kairouan a surpris trois jeunes hommes en flagrant délit en possession d'un perdreau et de trois gerboises. Les forestiers ont alors saisi et les lampes-torches utilisées et les bêtes capturées avant de dresser un PV à l'encontre du plus âgé d'entre eux. Notons que des campagnes de lutte contre le braconnage sont actuellement menées dans la région pour contrecarrer les braconniers. Les mouflons à manchettes repeuplent les montagnes Tous ceux qui se rendent dans les montagnes de Bougabrine, de Mnara, de Touila dans les délégations de Menzel Mhiri et de Hajeb Laâyoun, remarquent la présence de troupeaux de mouflons à manchettes en pâture. Ces ruminants sauvages ont en effet quitté la réserve naturelle de Touati il y a une année environ pour élire domicile dans les montagnes environnantes et s'y reproduire. D'autres mouflons à manchettes ; une centaine selon le dernier recensement de la direction régionale des forêts (Deux males et une femelle en 2002), sont actuellement dans la sécurité de la réserve naturelle de Djebel Touai…