Pour l'ex-défenseur marocain de Nancy, Rennes et Valenciennes, la mort de George Floyd aux Etats-Unis montre que « le racisme est un virus sans vaccin pour le moment ». « On parle beaucoup du coronavirus mais le racisme est également un virus sans vaccin pour le moment », réagit Abdessalem Ouaddou après la mort de George Floyd, l'homme noir tué par un policier blanc le 25 mai à Minneapolis. L'ancien défenseur marocain de Nancy (41 ans), là où il a débuté et terminé sa carrière pro, a ajouté « Ce qu'on vit actuellement aux Etats-Unis, c'est un pas pour l'homme et un grand bond en arrière pour l'humanité" pour reprendre une formule célèbre. » Ouaddou, qui avait été la cible d'insultes racistes lors d'un déplacement à Metz avec Valenciennes en février 2008 milite depuis contre ce fléau ». « J'ai bon espoir qu'on finisse par gagner cette lutte grâce à nos enfants et aux enfants de nos enfants. Tout est question d'éducation et de sensibilisation », explique-t-il. « Quand je vois des petits Mamadou, des petits Hugo et des petits Mohamed qui prennent tant de plaisir à être ensemble dans les équipes de jeunes de foot, je me dis qu'on va y arriver», conclut-il.