p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Encore une nouvelle composition des blocs parlementaires sous la Coupole de Bardo. À l'Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), on annonce l'adhésion de deux députés au bloc National, qui regroupe désormais 11 membres. Celui d'Ennahdha demeure intact avec 54 députés. Al Karama et Qalb Tounes considérés comme principaux alliés de Rached Ghannouchi à l'ARP, dénombrent respectivement 19 et 27 membres. Tout compte fait, Ennahdha et ses alliés regroupent 100 députés. Ils demeurent majoritaires, mais souvent incapables de rassembler une majorité parlementaire absolue. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Aucun changement également n'est observé chez les autres blocs parlementaires. Une simple lecture des chiffres fait apparaître que tous nouveaux consensus, alliance ou encore nouvel accord ne sont pas possibles. Compte-tenu également des propos avancés par certains députés appartenant à la coalition Al Karama, l'alliance idéologique, politique avec Ennahdha ne serait pas envisagée. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le rejet la motion présentée par ladite coalition, concernant les crimes commis par la France tout au long de la période coloniale en Tunisie, est un échec au goût amer. Sur leurs pages officielles, certains députés d'Al Karama, ont mentionné la rupture avec Ennahdha, principal allié politique pour eux. Serait-ce le cas ? Quoiqu'il en soit, la composition actuelle du parlement ne favorise en aucun cas une majorité absolue pour répondre aux souhaits de Rached Ghannouchi. Celui-ci ayant rappelé récemment, dans une appariation médiatique à Nessma TV, à un changement de l'équipe gouvernementale. Dans ses discussions, il a exigé d'écarter le Mouvement du Peuple ainsi que Tahya Tounes. Comme alternative, il propose d'inclure Qalb Tounes, dirigé par Nabil Karoui. Drôle de position, Rached Ghannouchi, parle de la stabilité politique, il ne rate aucune occasion, par contre, pour se contredire et avancer ses critiques envers le gouvernement. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"La réponse des deux partis concernés, Mouvement du Peuple et Tahya Tounes, en l'occurrence n'a pas tardé. Explicitement, ils rejettent cette proposition. Khaled Krichi, dirigeant du Mouvement du Peuple précise que Rached Ghannouchi, ne peut rien faire. Héla Omrane de Tahya Tounes accuse le président de l'ARP de semer la panique au sein du paysage politique. Qalb Tounes, pour sa part, adopte un double discours. Son fondateur, Nabil Karoui, se prononce paradoxalement adepte de ce qu'il appelle politique bourguibienne et principal allié et défendeur de la mouvance islamiste. Il a, récemment claqué la porte à l'hypothèse de faire partie du gouvernement. Mais, voilà qu'hier, un de ses subalternes exige, pas moins de sept portefeuilles ministériels, soit plus qu'il sera disponible en cas de départ hypothétique de Tahya Tounès et du mouvement populaire (Achâab). p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Des réunions successives et des pourparlers en continue avec les différents blocs parlementaires ont eu lieu au bureau de l'Assemblée. Rached Ghannouchi veut déclencher la création de la Cours Constitutionnelle. Compte-tenu de la composition actuelle de l'ARP, l'installation de la Cours nécessite un consensus, qui s'avère impossible. Le bloc parlementaire d'Ennahdha fut avec celui de Nidaa Tounes, les principaux acteurs politiques ayant refusé la création de la Cour, durant le dernier quinquennat. p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Zied DABBAR