p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Chef du gouvernement a menacé dans sa dernière interview de réduire les salaires pour « sauver » l'économie. Malgré ce qu'il y a de justesse dans une telle proposition elle n'a pas plu à tout le monde, loin s'en faut ! Elyès Fakhfakh doit reconsidérer ses propositions surtout que c'est l'Etat lui-même qui ne donne pas l'exemple de la bonne conduite ! Les menaces du Chef de Gouvernement sur les salaires ont provoqué un tollé général dans le pays et sur les réseaux sociaux, là où on peut suivre le rythme « cérébral » de tous les jours des tunisiens. Evidement il y ceux qui profitent du système et ne veulent pas qu'on y touche ! Mais il y a aussi beaucoup de tunisiens qui seraient prêts à des sacrifices pour leur pays s'il le faut et pas que pécuniaires. Cependant, certaines conditions doivent être posées pour ce genre de sacrifices et la première d'entre elles serait que les sacrifices doivent englober tout le monde de manière équitable ! Le problème pour ce gouvernement comme pour ceux qui l'ont précédé est le même. Les réformes, dont les finances publiques ont besoin, feront mal et même très mal à beaucoup des gens qui profitent de failles du système actuels. Attention on ne parle pas là de criminels en cols blancs ou autres mais des pans entiers de l'économie du pays bâtis sur l'évasion fiscale, la débrouillardise et souvent sur la corruption pure et simple. Plusieurs métiers, du cafetier, au restaurateur, à l'avocat en passant par le médecin, et autres métiers dit « libéraux » sont soumis à un régime fiscal inique, celui du forfait déclaré. Or, quand on découvre ce que ceux-là gagne et ne déclarent pas, on est abasourdi, comme l'ont été les magistrats qui fouillent actuellement les comptes des propriétaires des « châteaux en Espagne » bâtis sur un système de fraude fiscale notoire ! En plus l'Etat, qui ose demander des sacrifices aux citoyens doit d'abord balayer devant sa porte. Mais notre Etat, qui se démène pour boucler les fins des mois est un mauvais gestionnaire. Les coûts de fonctionnement de l'appareil étatique, gouvernement et autres instances de divers noms est astronomique. Les nombres de fonctionnaires qui sont au rang de ministre ou de secrétaire d'Etat est énorme et avoisine les 100 personnes pour un pays de 11 millions d'habitants. Il faut ajouter aux salaires les autres avantages aux frais de la princesse, voitures, chauffeurs, bons d'essence, ticket restaurant, etc. Ceci pour la fonction publique, mais il faut aussi intégrer les entreprises publiques, le plus souvent déficitaires, et ou les moyennes de salaires d'après les derniers rapports du gouvernement et ceux de la cour de comptes sont sans commune mesure avec la réalité du travail accompli, ni avec les capacités de ces entreprises, ruinées en restant ouvertes ! Le gouvernement et son chef, dans un souci d'honnêteté, aurait dû d'abord parler de ces situations absurdes, parler de réformer enfin le système fiscal inopérant qui est le nôtre depuis plusieurs décennies. Il aurait fallu annoncer la mobilisation de tous les efforts de l'Etat et de ses agents pour aller chercher l'argent non perçu du fisc et de la contrebande qui sévit à tous les échelons de l'économie. Ensuite de ça on peut parler alors de sacrifices « équitablement » consentit ! p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"