p class="p1" style="text-align: justify; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"LE TEMPS – Faouzi SNOUSSI p class="p1" style="text-align: justify; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";" p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Tous les corps des professions de santé sont unanimes à croire à la nécessité d'une réforme approfondie du système de soins, surtout que ni les praticiens, ni les citoyens ne trouvent leurs comptes, avec des remboursements dérisoires qui ne couvrent, même pas, la moitié de ce qui est déboursé, par les malades. Toutefois, ce n'est pas une raison pour tenir le citoyen en otage. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"La rupture de la convention liant la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) et les médecins de libre-pratique est consommée et est devenue effective, depuis hier. Les médecins ne trouvent plus leurs comptes, surtout qu'ils ne sont payés qu'à des tarifs dérisoires, par rapport à ce qui est déboursé par le patient, lorsqu'il paie la visite dans son intégralité. Il faut noter, aussi, que les praticiens n'ont pas manqué, comme d'habitude, de profiter des mesures de confinement, pour augmenter, encore une fois, leurs tarifs de 10 dinars. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Pour ce qui est des malades, on tape dessus, comme des punching-balls. A titre d'exemple, pour une visite payée 40 dinars chez un généraliste ou un dentiste, il n'est remboursé que de la somme de 12,600 dinars qu'il faut attendre une éternité avant d'en voir la couleur, en raison des retards observés pour ces remboursements. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Pour les spécialistes, c'est un peu mieux, puisqu'une visite payée entre 60 et 70 dinars, le malade peut récupérer près de la moitié (30DT), alors que pour honorer le slogan « la santé pour tous », il faut se lever tôt, pour en rêver. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Les dentistes, pour leur part, sont les moins favorisés, surtout que le patient est remboursé 12,6 DT sur les 40 DT qu'il paie, actuellement, comme si l'esthétique et la santé des dents ne fait pas partie des préoccupations des décideurs et de l'administration qui a mis en place ce système. Ils demeurent, quand même, plus conciliants. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"La convention contractuelle entre la Caisse et le syndicat tunisien des médecins dentistes de libre pratique a été prorogée au 31 décembre 2020 en vertu d'un accord signé, lundi, au siège du ministère des Affaires sociales. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le ministre des Affaires sociales, Mohamed Habib Kchaou, a souligné à cette occasion, la nécessité d'engager la réforme du régime d'assurance maladie d'une manière effective avec la participation de l'ensemble des intervenants en vue de promouvoir les prestations de santé fournis à l'affilié social, rappelant le souci du gouvernement de passer à la numérisation intégrale des services sociaux, selon un communiqué du ministère des Affaires sociales. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Pour sa part, le président du syndicat tunisien des médecins dentistes de libre pratique, Bassam Maatar, a fait part de la disposition du syndicat de participer au processus de réforme du système d'assurance-maladie sur la base du dialogue et de la responsabilité commune entre les deux parties, soulignant que "l'intérêt de l'affilié social est une priorité absolue dans les relations contractuelles avec la CNAM ". Les parties signataires ont notamment convenu de "respecter la mise en œuvre de tous les engagements contenus dans le procès-verbal de l'accord signé le 12 février 2020, selon un calendrier bien déterminé et de reporter la date d'entrée en vigueur de l'accord au 1er janvier 2021". p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"L'accord a été signé par le PDG de la CNAM, le président du syndicat tunisien des médecins dentistes de libre pratique et le directeur général de la sécurité sociale. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Toutefois, cela ne représente qu'un sursis et on doit s'attendre à ce que les dentistes rejoignent les rangs des autres corporations, solidarité oblige, si rien n'est fait, durant ces six mois. C'est un éternel jeu de chat et de la souris entre les partenaires de la santé, avec une répétition ennuyeuse. Ainsi, entre la CNAM, d'un côté, les médecins généralistes, spécialistes et dentistes, c'est une histoire à la « je t'aime, moi non plus » et qui m'aime me suive... à mes conditions ! p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";" p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"F.S.