Match Tunisie vs Qatar : où regarder le match de Coupe Arabe Qatar 2025 du 07 décembre?    Drame à Mnihla : un jeune poignarde son oncle à mort après une dispute    Prime des retraités : mise en vigueur reportée à janvier 2027    Qatar - Tunisie : horaire et chaînes pour ne rien rater du match    Au cœur des visages de Walid Zouari : une captivante humanité    Décès de l'épouse du martyr héros Abdessalem Saafi    L'ambassade des Etats-Unis en Tunisie reprend ses activités normales !    Qatar – Tunisie: chaînes et horaire    Coupe Arabe 2025 : à quelle heure le match Tunisie – Qatar ?    Entrée gratuite demain dans tous les sites historiques et musées : profitez-en !    Trafic de drogues : la Tunisie porte un coup dur aux réseaux internationaux    Walid Zouari: Chaque visage n'est pas un portrait, mais une mémoire en devenir    Lab'ess lance le 14ème cohorte de son programme d'Incubation : les projets à impact environnemental appelés à candidater    LG présentera "Innovation en harmonie avec vous" au CES 2026    40 % des Tunisiens utilisent les services numériques    Météo en Tunisie : températures en baisse    Slaheddine Belaïd: La Main rouge, au cœur de multiples assassinats en Tunisie à l'époque du colonialisme français    JCC 2025, la Palestine au coeur des journées cinématographiques de Carthage : jury, hommages et engagements    nouvelair dévoile sa nouvelle offre tarifaire au départ et à destination de la Turquie    La médina au temps des pachas beys de Mohamed El Aziz Ben Achour    0,5 % sur les salaires et 3 % sur les sociétés... pour financer les fonds sociaux    Alerte aux faux DeepSeek : l'IA, nouvelle arme des arnaques numériques en Afrique    Match Tunisie vs Palestine : où regarder le match de Coupe Arabe Qatar 2025 du 04 décembre?    Ce dimanche, le Palais Ahmed Bey à la Marsa accueille la présentation du nouveau livre «La médina au temps des pachas beys» du Pr Mohamed El Aziz Ben Achour    Patrimoine tunisien : le musée de Carthage retrouve les visiteurs    Météo en Tunisie : pluies temporairement orageuses sur les régions de Bizerte, Béja et Jendouba    Tourisme en Tunisie : les Britanniques encore plus nombreux    Zoubeida Khaldi: Le dernier fantôme    Prix Abdelwaheb Ben Ayed de la Littérature 2025 : lauréats de la 5ème édition    La sélection tunisienne féminine de handball marque l'histoire : 1ère qualification au tour principal Mondial 2025    Météo en Tunisie : Des pluies sur plusieurs régions, chutes de grêles au nord-ouest    Immigration stoppée : les Etats-Unis ferment la porte à 19 pays    Article 69 : le garde-fou qui protège les caisses de l'Etat tunisien    Des élections au Comité olympique tunisien    Ciné-Musée 2025 : un programme culturel riche entre Sousse et Tozeur    La Poste Tunisienne émet des timbres-poste dédiés aux plantes de Tunisie    Décès de Nizar Cheikh Rouhou, président de la Chambre nationale des agents immobiliers    Samir Samaâli: Le ruban rouge, la stigmatisation et l'ombre des préjugés    Mohamed Ali Nafti représente la Tunisie aux forums africains sur la paix et la justice    Choc : Trump réexamine les cartes vertes de migrants de 19 pays, dont 4 arabes !    Sonia Dahmani libre ! Le SNJT renouvèle sa demande de libération des journalistes Chadha Haj Mbarek, Mourad Zghidi et Bourhen Bssaies    Chine: L'Orient du développement, modèle d'avenir pour le Sud ?    Elyes Ghariani: L'Union européenne à l'épreuve des nouvelles dynamiques sécuritaires    Le jour où: Alya Hamza...    Ridha Bergaoui: Des noix, pour votre plaisir et votre santé    Secousse tellurique en Tunisie enregistrée à Goubellat, gouvernorat de Béja    New York en alerte : décès de deux personnes suite à de fortes précipitations    Le CSS ramène un point du Bardo : Un énorme sentiment de gâchis    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Entre de « bonnes » mains !
Publié dans Le Temps le 07 - 07 - 2020

p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"LE TEMPS - Ahmed NEMLAGHI
Quand on dit que la richesse est intérieure, cela peut tranquilliser, ou faire peur. On peut être riche par son esprit ou son coffre-fort. Les deux possibilités sont à prendre lorsqu'elles viennent avec spontanéité, sans ingéniosité ni arnaque, en toute simplicité et sans causer de difficultés. Ces dernières commencent avec des actions douteuses, dans des transactions juteuses, que le commun des mortels ne peut voir, et qu'un citoyen honnête ne peut y croire.
C'est surtout quand la politique s'en mêle, que les choses se compliquent de plus belle. La politique n'est-elle pas, en effet, pour certains gouvernants, l'art d'obtenir de l'argent des riches, suivant un ordre de préférence préalablement enregistré dans des fiches. C'est ainsi que sont renflouées les caisses de l'Etat, par le biais de ce qu'on appelle impôt sur le revenu, qui est une sorte de mise à nu des richesses cachées, que les fortunés sont obligés de déclarer sous peine d'être sévèrement réprimandés. Raison pour laquelle mille et une entourloupette sont fomentées afin d'y échapper.
C'est ce qui débouche sur toutes sortes de malversations et aboutit à une justice à deux vitesses, fille de la corruption, que les princes qui nous gouvernent ont toujours promis d'éradiquer, durant les campagnes en vue de leur élection. Hélas on se retrouve toujours face à un cercle vicieux, où ceux que nous choisissons s'évertuent à innover de plus belle pour nous pomper en créant des caisses et des fonds ; au profit de l'intérêt général ?
Allons bon ! Croyez-vous que le maire d'une municipalité voisine qui allait crier famine, auprès de ses compères Nahdhaouis, pour créer un fonds de la Zakat, animé de l'intention de renflouer les caisses de l'Etat, n'ait pas enfreint la loi ? Il ne peut y avoir deux systèmes d'impôt, l'un civil et l'autre religieux, gérés en même temps par les collectivités locales et l'Etat.
La Zakat, était collectée par l'Etat, dans un système de Califat. A cette époque, le spirituel et le temporel n'en faisaient qu'un et les Califes en étaient l'alpha et l'oméga. Le maire du Kram n'ayant pas encore compris cela, persiste et signe en voulant se montrer digne d'une action qu'il prétend pour le bien de la communauté.
Or le gouverneur qui est son chef de tutelle, convaincu du contraire, a engagé pour cette raison, deux actions, l'une sur le fondS et l'autre sur la forme devant le tribunal compétent. Cette dernière a consisté à demander en référé, un sursis à exécution de l'arrêté municipal. Le tribunal administratif dans sa sentence a rejeté cette demande, estimant qu'il n'y avait pas urgence. Ce qui fait qu'en attendant la décision sur le fond, le maire ne sera pas tenu de s'arrêter à collecter de l'argent en vertu du même arrêté.
Mais que ferait-il, au cas où le jugement sur le fonds en ordonne l'annulation ? Eh bien demain il fera jour ! Il pourra d'ici là aller en appel comme toujours. Nous avons affaire à un plaideur invétéré, doublé d'un avocat chevronné, qui croit toujours agir pour le bien de la communauté. Est-ce dans ce sens que le tribunal a argumenté sa sentence, concernant l'action du gouverneur, pour la rejeter ? C'est franchement à méditer.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.