p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"LE TEMPS – Faouzi SNOUSSI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"C'est une course contre la montre qui vient d'être engagée, par le mouvement Ennahdha, pour « enterrer » le gouvernement D'Elyès Fakhfakh, alors que Rached Ghannouchi est sous la menace d'une motion de retrait de confiance qui a été signée, jusqu'à hier, par plus des 73 élus, nécessaire, pour qu'elle passe en plénière. Mais, le président de la République, Kaïs Saïed ne voit pas les choses, de la même façon. Contrairement à ses habitudes, il a réagi à chaud, en présentant un démenti cinglant à propos des consultations et en maintenant sa confiance en Fakhfakh, jusqu'à preuve du contraire. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Réuni dimanche, le Conseil de la Choura du mouvement Ennahdha a décidé, lors de sa 41e session tenue à son siège central, à Tunis, de charger le président du mouvement, Rached Ghannouchi, d'entamer les négociations et les concertations nécessaires avec le président de la République, les partis politiques et les forces politiques et sociales afin de décider d'une nouvelle formation gouvernementale. p class="p2" style="text-align: center; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le conseil de la choura p class="p2" style="text-align: center; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"a «décidé»... p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Imed Khémiri, porte-parole du mouvement Ennahdha, a estimé que cette nouvelle formation gouvernementale est "de nature à mettre fin à la crise politique actuelle, aggravée par la situation économique et sociale générée par la pandémie de Coronavirus et par l'éventuelle implication du chef du gouvernement, Elyès Fakhfakh, dans une affaire de conflit d'intérêts". p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";""Chercher à former une nouvelle équipe gouvernementale représente la nouvelle position d'Ennahdha à l'égard des conséquences de la pandémie", déclare Khémiri, estimant que la situation générale en Tunisie ne peut plus supporter davantage de lenteur. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Khémiri a, sur un autre plan, indiqué que la réunion du Conseil de la Choura intervient suite à la demande du bureau exécutif de reconsidérer la position du mouvement à l'égard du gouvernement et de la coalition au pouvoir qui en fait partie. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Les travaux de la 41e session du Conseil de la Choura du mouvement Ennahdha (54 députés) se poursuivent. Les débats sont axés sur un point bien défini: "continuer de soutenir le gouvernement Fakhfakh ou opter pour un retrait de confiance de celui-ci, face à la polémique suscitée par l'affaire de conflit d'intérêts à laquelle Fakhfakh fait face". p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le mouvement Ennahdha avait fait part, dans une déclaration le 5 juillet, de sa préoccupation à l'égard de "l'état de désintégration" que connaît la coalition gouvernementale et l'absence de "la solidarité requise". Il s'est, aussi, dit préoccupé par les tentatives de certains de ses partenaires, dans plusieurs occasions, de prendre le mouvement pour cible et de s'aligner avec les forces d'extrémisme politique pour faire passer des choix parlementaires suspects. p class="p2" style="text-align: center; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Réaction cinglante p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Dans une réaction à tout ce qui se passe sur la scène politique, le président de la République, Kaïs Saïed, a rencontré, hier, le chef du gouvernement, Elias Fakhfakh et le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail, Noureddine Taboubi. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Commentant les déclarations des dirigeants d'Ennahdha et les résultats du Conseil de la Choura du mouvement, Kaïs Saïed a déclaré: "Les allégations de certaines parties qui veulent tromper l'opinion publique et mener des consultations entre le chef de l'Etat et un certain nombre de partis sont des calomnies... Il n'y a eu de consultations avec personne, et le Premier ministre a les pleins pouvoirs et au cas où il démissionnerait ou qu'une motion de censure décide de son départ, le président de la République peut alors mener des consultations, mais sans cela il n'y en aura pas, et je n'accepterai aucune consultation tant que la situation juridique restera la même. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"S'adressant au Secrétaire général du Syndicat, il lui a indiqué: "Vous avez été témoin, lors d'une séance de travail sur le concept qui a été élaboré la semaine dernière. La question est liée d'abord à l'application de la constitution. Aucune consultation ne peut avoir lieu avec aucune partie, tant que le chef du gouvernement a la pleine habilitation ou le chef d'un gouvernement intérimaire ou dirigé Blâme la liste contre lui. p class="p2" style="text-align: center; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Statu quo jusqu'à p class="p2" style="text-align: center; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"nouvel ordre p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le président de la République a ajouté: «Je m'engage devant Dieu et le peuple, pour ce que je dis, et je ne m'en écarterai pas. Tout ce qui est dit et les rumeurs colportées ne sont que des rêves. Il n'y a aucune disposition dans le texte constitutionnel actuel pour mener des consultations et des réunions sur le choix d'un nouveau chef du gouvernement, alors que l'actuel a tous les pouvoirs et c'est lui qui dirige l'actuel gouvernement, tant qu'il n'a pas démissionné ou qu'il n'y ait pas eu une motion de censure contre lui. La présidence de la République n'entreprendra aucune consultation, dans les circonstances actuelles, et je n'accepterai ni le chantage, ni les compromis ou le travail dans des salles fermées ». p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le bras-de-fer se poursuit. Ennahdha n'a pas donné d'alternative au départ de Fakhfakh et elle lui a proposé trois solutions, la première est de partir par son propre gré, la deuxième est celle de la menace du retrait de confiance, alors que la troisième consiste à retirer les ministres du mouvement islamiste. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le président de la République, pour sa part, tient à suivre le chemin de la légalité, avec la possibilité de laisser au chef du gouvernement le droit de se défendre, avant de prendre les décisions qui s'imposent. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Juste que, maintenant, le front est ouvert entre Le président de la République et celui de l'ARP, avec une course vers l'inconnu, surtout qu'Ennahdha n'a pas pris de gants pour piétiner, pour la énième fois les platebandes du locataire du palais de Carthage. p class="p3" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"F.S.