Tunis le temps : Un pâtissier fut surpris par deux malfaiteurs qui firent irruption dans son magasin. Ils tenaient des armes blanches avec lesquelles ils le menacèrent, avant de se diriger vers la caisse qu'ils vidèrent de son contenu. Puis, et en guise de gratification, ils allèrent se servirent à l'étalage où il y avait les gâteaux, pour en manger à satiété quelques douceurs, avant de prendre la poudre d'escampette. Le pâtissier restait coi, sans pouvoir broncher, étant menacé par les deux comparses. Il croyait rêver. Cependant c'était bel et bien une réalité, et en pleine journée. Il en était d'autant plus conscient, qu'il constata que la caisse était vide. Il alla au poste de police, pour y relater sa mésaventure, en donnant les signalements des deux malfaiteurs aux agents de l'ordre. Ceux-ci n'ont pas tardé à les arrêter. Inculpés de vols et de violation de domicile, ils comparurent devant le tribunal, et nièrent le vol. Ils déclarèrent tout simplement, qu'ils voulaient plaisanter avec le pâtissier, et qu'ils n'avaient fait que manger quelques petits fours, sans plus. L'avocat de la défense plaida l'absence de preuve de la violence, et sollicita du tribunal la requalification de l'infraction, les faits ne constituant qu'un vol simple de quelques pâtisseries. Le tribunal l'entendra-t-il de cette oreille ?