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La pilule difficile à avaler pour les cafés !
Publié dans Le Temps le 04 - 11 - 2020

p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Kamel BOUAOUINA p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Touchés de plein fouet par la crise du covid-19, les restaurateurs et les cafés s'indignent contre la décision des autorités les obligeant à fermer leurs portes à16h00. Ils appellent à une extension des horaires d'ouverture. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"La restauration est touchée de plein fouet par le coronavirus. C'est une crise sans précédent que traversent actuellement tous les professionnels de la restauration. Plusieurs restaurants ont dû fermer leurs portes, sans savoir s'ils pourront un jour les rouvrir.
Quand on voit la crise sanitaire, on voit qu'on est loin d'être sorti d'affaire. "Notre profession est lourdement sinistrée. Nous sommes tous logés à la même enseigne, sans savoir ce qui va se passer. Pour l'instant, notre staff est au chômage partiel. La perte du chiffre d'affaires sera là et on devra faire face. Ce sera terrible pour le secteur. On mettra du temps à se relever. Il faut déjà que tout le monde puisse rouvrir et que certains ne restent pas au bord de la route... Et que les gens reviennent dans nos restaurants. On vit une crise sanitaire sans précédent", souligne Mohamed Houas, directeur exécutif de la Fédération Tunisienne des Restaurants Touristiques, (FTRT) qui appelle à revoir les horaires de fermeture
Décision lourde de conséquences
La pilule a été difficile à avaler pour les propriétaires des cafés, car c'est le pire scénario auquel elle s'attendait. De très fortes inquiétudes pèsent sur leurs propriétaires, durement touchés par la crise. La décision de fermer à 16h00 est lourde de conséquences. Le secteur emploie près de 120 mille salariés, dont la situation est fragile aujourd'hui. « En nous obligeant à fermer à 16h00 et en nous privant de la commercialisation de la chicha, c'est la moitié de mes gains quotidiens qui s'est évaporée dans la nature », avoue Am Salah, propriétaire d'un café.
« Nous avons forcément souffert de cette décision. Nous avons dû réduire le personnel, et c'est normal. Tout le monde joue le jeu, respecte les règles sanitaires. Notre chiffre d'affaires a baissé de moitié par rapport à un mois d'octobre normal », ajoute Mohamed Ali
« Sans mesures d'accompagnement de la part de l'Etat, la reprise normale de l'activité sera compromise avec éventuellement licenciements de dizaines de salariés. Après plusieurs rencontres avec les différents départements, nous venons enfin d'envoyer nos doléances aux autorités. Nous voulons être autorisés à rester ouverts au moins jusqu'à 20h00. Si nous n'avons pas de réponse dans les plus brefs délais, certains établissements pourront fermer définitivement, puisqu'ils ne vont pas s'en sortir et de nombreux salariés se retrouveront au chômage. Dépourvus de recettes, certains cafés doivent s'acquitter de leurs charges envers leurs créanciers à commencer par le loyer, la STEG, la CNSS, souligne Sami qui a réduit de moitié son personnel
Le dialogue
pour désamorcer la crise
La Fédération Tunisienne des Restaurants Touristiques a vite réagi. Dans cette lettre, la Fédération Tunisienne des Restaurants Touristiques a appelé le ministère du Tourisme et de l'Artisanat à concrétiser les mesures prises, par le gouvernement en faveur des entreprises touristiques impactées par le Covid-19. « La révision des horaires de fermeture s'impose car trois heures sont insuffisantes pour faire fonctionner un établissement », selon le directeur exécutif de la Fédération
La chambre syndicale des propriétaires de cafés appelle de son côté à ouvrir un dialogue avec le gouvernement pour aider le secteur à rebondir à nouveau et à assurer le maintien des emplois par ces établissements. La sortie de crise est difficile et compliquée. Elle appelle à revoir la décision de fermeture et la prolonger jusqu'au début du couvre-feu. Sinon plusieurs établissements seront obligés de fermer définitivement, puisqu'ils ne vont pas s'en sortir et de nombreux salariés se retrouveront au chômage
Un cafetier appelle à suivre l'exemple de la Suède qui est restée un outsider dans la communauté internationale pour sa gestion de crise. Son approche était très différente: les écoles, les cafés et les restaurants ont pu rester ouverts. Le pays comptait sur la responsabilité personnelle de ses citoyens pour respecter les quelque mesures sanitaires. Elle s'en sortait relativement bien sans confinement. Elle faisait même mieux que certains pays qui avaient imposé un confinement très strict. L'OMS qualifie la Suède de modèle à suivre. La simple vue des célèbres clichés montrant de grands groupes de Suédois vidant joyeusement cafés et cocktails au soleil, sur les terrasses de Stockholm ou de Malmö, en a donc fait rougir d'envie, de frustration ou de dépit.
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