p class="p1" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Par Faouzi SNOUSSI La migration irrégulière est autant un problème pour les pays d'accueil que ceux d'origine, et, ce niveau, les solutions doivent être concertées et non sous la pression du plus fort contre le plus faible, parce qu'elles ne seront, alors que provisoires et, en particulier, conjoncturelles et aléatoires. A ce propos, certes, la Tunisie est devenue une plaque-tournante de la migration clandestine, et nous sommes d'accord, avec ceux qui le pensent et le constatent, même. Toutefois, au-delà de ces solutions qu'on vient chercher, sous les pressions, pour rapatrier de force ces immigrés ne peuvent être de courte durée, parce que le mal est plus profond et nécessite des solutions autrement plus étudiées. D'ailleurs, le ministre de l'intérieur, Taoufik Charfeddine a souligné à son homologue français, Gérald Darmalin, que « tous les Tunisiens seront les bienvenus dans leur pays à condition de préserver leur dignité et protéger leurs droits et ce, en application aux accords bilatéraux et à la législation nationale et internationale », et c'est tout dire. Mais, ils semblent que, face aux crises à répétition, les pays du nord de la Méditerranée ne regardent la situation qu'avec des ornières, au gré des développements. Parce que, considérant les immigrés comme des terroristes potentiels, ils ont opté pour des solutions collectives radicales, dans le cadre de punitions collectives en cherchant à renvoyer en masses tous les clandestins qui arrivent sur leur territoire, loin de tout respect pour les droits humains et de la libre-circulation des personnes. Mais, le constat sera bien amer, surtout que la Tunisie est embourbée dans ses problèmes internes qu'elle n'arrive pas à résoudre, avec, en plus l'arrivée en masses de subsahariens qui veulent, eux aussi, émigrer en Europe, en plus des milliers d'extrémistes chez nos frères libyens qui cherchent à s'infiltrer chaque jour dans le pays. A cela s'ajoute, selon les dernières informations quelques 500 autres extrémistes « rapatriés » qui bénéficient d'une liberté suspecte. Par conséquent, le mal ne vient pas de chez nous, seulement, parce qu'il y a cette collaboration européenne qui est en faillite, que ceux soit entre les pays de l'Union européenne ou avec les pays du sud de la Méditerranée. Sinon, pourquoi il n'y a pas cet échange d'informations qui aurait pu empêcher le drame de Nice, surtout que le terroriste n'était arrivé en Italie qu'il y a moins de deux mois et qu'il avait pu se rendre en France et passer à Nice, sans être inquiété. En outre et vu la conjoncture, ces clandestins qui seraient rapatriés ne manquerons de faire d'autres tentatives, encore et encore...