p class="p1" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Par Faouzi SNOUSSI La dynamique engagée par les pays du pourtour méditerranéen, dans le cadre du dialogue 5+5, tarde à prendre sa vitesse de croisière, surtout que des deux côtés de Mare Nostrum, les déséquilibres sont très importants et ceux du Nord présument trop de leur force, en parlant d'une seule voix dans le cadre de l'Union européenne, face à ces Etats du sud du bassin méditerranéen qui avancent en rangs dispersés, alors qu'ils peuvent parler d'une seule voix. Les pays de l'UE croient que tous leurs malheurs viennent du sud de la Méditerranée, mais on peut affirmer qu'ils se trompent et qu'ils ne peuvent s'en prendre qu'aux politiques qu'ils ont instaurées. Certes, ces pays du sud exportent les immigrés clandestins et sont un passage obligé des Africains subsahariens à la recherche de l'eldorado européen, pour fuir leurs dictatures... Certes, pratiquement, la majorité des extrémistes et les terroristes qui sévissent en Europe sont d'origine nord-africaine... Certes, les aides qu'ils fournissent à ces pays alourdissent leur fardeau financier, en ce temps de crise de la Covid-19 dont souffre le monde entier. Toutefois, le mal endémique vécu par le Maghreb est dû, en grande partie, à cet hégémonisme du Vieux continent qui ne cherche que ses intérêts, tout en oubliant que l'exaspération et le dénuement des peuples des pays du sud, peuvent les conduire à tous les excès et les dérapages. Les pays occidentaux n'ont pas retenu la leçon de l'Iran de Khomeiny qu'ils ont « renvoyé » en grandes pompes, dans son pays, pour y instaurer un régime dictatorial, sous la couverture de l'Islam. Il leur en a montré de toutes les couleurs, tout en réduisant tout un peuple, pourtant ouvert et moderniste, à la misère, pour lui ajouter un blocus qui n'a pas empêché les dirigeants de ce pays de s'enrichir, mais qui ne fait que créer de grandes inimitiés envers l'Ogre occidental, devenu l'ennemi N°1 à combattre. Ils avaient refait la même faute en Algérie, sous prétexte d'instaurer la démocratie, en permettant aux islamistes « de gagner des élections » ...et ils ont en subi les conséquences, encore une fois, bien qu'à un degré moindre. L'Occident est en train de commettre, de nouveau, la même faute, après les « Révolutions » qu'ils ont commanditées en Irak, en Syrie, Libye, au Yémen, et ailleurs, pour laisser le champ libre aux extrémistes qui dansent à leur guise. Et, maintenant, il se démène pour trouver les solutions. Malheureusement, les Occidentaux n'ont pas compris que le pain vient avant la démocratie, comme le montrent les autres révolutions, en Europe et en Amérique.