p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps – Zied DABBAR p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Ils sont 20 personnes à renvoyer en Tunisie prochainement en provenance de la France. 40 autres personnes (dont l'origine est Tunisienne) devraient être expulsé de la France vers la Tunisie. Ces Tunisiens d'origines se trouvent en situation irrégulière, mais surtout radicalisés, parfois mêmes jugés pour appartenance aux organisations terroristes ou encore pour radicalisation. La France, à travers son exécutif essaie de relancer la machine des «rapatriements». Serait-ce possible ? Gérald Darmanin, ministre Français de l'intérieur, a essayé d'y convaincre les autorités Tunisiennes, lors de sa dernière visite à Tunis. La réponse était venue, implicitement, de la part de Taoufik Charfeddine, ministre Tunisien de l'intérieur, lors d'une conférence de presse. Officiellement, la Tunisie est prête à recevoir des Tunisiens, selon les conditions et les règlements qui préservent la dignité du Tunisien. Une réponse qui trouve ses fondements auprès de la position du Président de la République Kaïs Saïed qui refuse l'approche française et exige un traitement au cas par cas des personnes à expulser envers la Tunisie. Dilemme de Justice Le « niet » de Kaïs Saïed ? A ce propos, le Président de la République exige une coopération technique entre les deux ministères de l'Intérieur. A Carthage, on refuse le rapatriement des Tunisiens soupçonnés ou encore jugé pour radicalisation et terrorisme sans concertation du ministère de l'intérieur en Tunisie. Kais Said, se dit, par contre, favorable aux solutions. Côté Français, on communique que l'expulsion des Tunisiens demeure tributaire de l'octroi d'un laisser passer consulaire de la part des services consulaires Tunisiens en France. L'octroi de ce document est nécessaire pour procéder à toute opération d'expulsion. Sur l'ensemble des demandes. Au moins 45% des cas sont approuvés par les services consulaires tunisiens. Dans 55% des cas, la Tunisie rejette ces demandes formulées par la France. Auprès du ministère tunisien des Affaires Etrangères, on préfère silence garder. Aucun détail n'est avancé. Quelques jours avant sa visite en Tunisie, Gérald Darmanin avait communiqué des chiffres relatifs aux « étrangers », suivis pour radicalisation dont le nombre avoisine 4111 personnes. Parmi, ces personnes inscrites dans le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), les autorités françaises recensent 231 immigrés en situation irrégulière suivis pour soupçon de radicalisation. Parmi eux, 180 sont en incarcération. Leurs expulsions seraient immédiates. D'après les données collectées auprès du ministère de l'Intérieur et les services de la Présidence de la République, les autorités françaises communiquent une liste préliminaire de 60 Tunisiens à expulser de la France vers la Tunisie. Ces dossiers seront traités au cas par cas. Expulsion d'Italie : une autre approche ? Un mois avant, c'était le tour de Luigi Di Maio, ministre italien des Affaires Etrangères de se rendre à Tunis et exiger plus d'efforts dans la lutte contre l'immigration qu'il qualifie de clandestine et non pas d'irrégulière. Pour ce jeune responsable italien, anti-migration, la question du rapatriement des migrants irréguliers est une affaire close. L'Italie organise secrètement des vols de rapatriements vers la Tunisie. Le ministère de l'Intérieur italien programme au moins un vol hebdomadaire (parfois deux vols) d'expulsion des migrants d'origine tunisienne vers leur pays. Au moins 75 personnes sont rapatriées chaque mardi ou jeudi de l'Italie vers la Tunisie. La Tunisie n'émet aucune réserve à ce propos. L'Italie conditionne ses aides financières par la lutte contre la migration qu'elle qualifie clandestine. Luigi Di Maio, est allé plus loin. Pour lui, l'Italie réviserait ses aides si les autorités Tunisiennes ne fournissent pas des efforts pour « stopper » les flux migratoires. En d'autres termes, l'Italie exige à la Tunisie de jouer le garde côte de l'Europe. L'Allemagne propose un centre régional de rétention des migrants à installer en Tunisie et la France veut expulser des terroristes vers la Tunisie. Au niveau des Institution Européennes, on continue d'évoquer la politique de bon voisinage... p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"