C'est Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue hier mardi à la Salle Omar Khelifi à la Cité de la Culture que Le comité directeur du festival des journées cinématographiques de Carthage a annoncé les nouveautés et les différentes sections du festival ainsi que les détails des cérémonies d'ouverture et de clôture de la 31éme session des journées Cinématographiques de Carthage Lors de cette édition exceptionnelle, le public aura l'occasion de remonter dans le temps et de revivre les moments exceptionnels, mis en exergue dans la sélection des films de best off long métrage. Ces films font partie de la mémoire des JCC. Le public y découvrira des réalisateurs qui se sont lancés lors de ce festival et ont connu une reconnaissance internationale. Le best off représente la philosophie à laquelle s'est associé le festival et des réalisateurs, afin de présenter une alternative et une piste de réflexion. Ridha Behi, directeur général des JCC a déclaré que la manifestation se déroulera du 18 au 23 décembre 2020, selon les directives sanitaires « nous allons défier la pandémie car nous tenons à la vie .. » . "Cette session est exceptionnelle et est organisée dans des circonstances exceptionnelles. Une session qui se distingue par la richesse de sa programmation. Il affirme que « A l'heure où les manifestations culturelles, les théâtres et salles de cinéma sont contraints à la fermeture, maintenir les JCC, c'est maintenir un accès à la culture dans des conditions de santé sécurisée :Les salles seront équipées et les gestes barrières seront respectés. Le maintien des JCC est une volonté de défendre les lieux de vie, de débats d'idées et de culture qui demeurent un des plus efficaces remparts contre l'ignorance et l'intolérance ».. De son coté, Ibrahim Letaief Le directeur artistique des Journées du cinéma de Carthage, a déclaré que « Dans une situation de paralysie culturelle sans précédent, la 31 ème édition des journées cinématographiques (JCC) garde à cœur le public cinéphile et grand passionné de cinéma, qui fait vivre le festival depuis 1966. Il ajoute « Cette cession exceptionnelle dans une situation exceptionnelle a lieu parce que nous restons convaincus que la culture en général et le cinéma en particulier est une composante fondamentale de notre vie, et que notre devoir est de soutenir les intermittents du spectacle et de mettre aussi en lumière les artistes qui comptent sur notre soutien, pour montrer leurs œuvres et veiller à leur circulation. Nous contribuons à cet effet, à faire vivre le cinéma arabe et africain ». La question d'organiser les JCC sur une plateforme virtuelle s'est posé par moments, mais nous y avons résisté pour les maintenir dans les salles de cinéma... Parce que : - Nous avons fait le choix de satisfaire un public local plutôt que de privilégier un rayonnement virtuel aléatoire. - Nous avons misé sur l'humain et le présentiel, face aux modèles de nombreux festivals numériques, handicapés par le manque d'échange et de générosité. - La magie des JCC se situe dans la rencontre entre un film, son auteur, et ses comédiens et le public. - Nous préférons renforcer les mesures sanitaires quel qu'en soit le coût et garantir les droits d'auteurs, plutôt qu'investir sur une plateforme pour véhiculer nos films. Même si les compétitions officielles feront défaut cette année, les JCC seront l'occasion tant attendu de redonner envie au public de revenir dans les salles, après des mois d'absence pour savourer une sélection de longs et courts métrages arabes et africains qui ont marqué l'histoire du festival ces cinquante-quatre dernières années. Des soirées galas avec des films récents en première vison, seront inscrites au programme de cette session. Des rencontres professionnelles, CHABAKA et TAKMIL sont maintenues. Un FORUM consacré au devenir des JCC sera organisé. Des manifestations riches et diversifiées destinées gratuitement au public fidèle et aux nombreux invités du festival seront organisées. In fine ce programme dense se déroulera selon un protocole sanitaire rigoureux, dont nous veillerons ensemble au strict respect. On l'aura donc compris, cette présente édition est un rendez vous à ne pas manqué. Pour l'amour du septième art ! L.C