p class="p1" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Par Samia HARRAR C'est un sujet qui fâche. Ce n'est, peut-être pas le seul. Mais celui-là a ceci, de particulier, qu'il peut susciter, lorsqu'il est évoqué, en certaines circonstances, le malaise incommensurable des silences équivoques. Des silences complices? On se gardera de franchir ce pas, lorsqu'il est établi, selon une longue tradition, d'amitié, et de compagnonnage, historique, entre les Tunisiens et les Palestiniens, qu'aucune normalisation ne sera admise ou tolérée, pour ce qui concerne la Tunisie, avec l'Etat hébreu. En aucune circonstance. Et qu'en parler, même du bout des lèvres, peut prendre, très vite, les apparences d'une très haute trahison. Envers les tenants d'une Terre promise, mais qui le serait, à ceux qui en ont été chassés un jour, pour que d'autres "tenants" d'une Terre, qui leur aura été promise, puissent l'occuper à leur place. Cherchez l'erreur, ou plutôt: condamnez l'injustice. Mais, l'on n'en n'est plus là aujourd'hui, Et une énième condamnation ne changera rien à l'affaire. Dans les faits, elle n'y changera rien. C'est cela la vérité et il faut l'admettre, quand bien même cela en coûterait, de basculer toutes nos convictions. Face au "conflit", Israélo-Palestinien, comme il est coutume de l'appeler, par ce raccourci, qui ferme les yeux sur l'essentiel, et ne dit pas le drame, les pays arabes, d'une façon générale, sont restés plutôt frileux, sur la question, lorsqu'il faut passer à l'action, à l'échelle diplomatique, en énonçant des mots clairs et forts. Et sans équivoque, pour condamner l'Etat-voyou. Mais "l'Etat -voyou" s'en fiche, comme de l'an quarante, que des pays, dont certains en ont les moyens, mais pas la volonté, de faire pression, pour peser réellement dans la balance, de le condamner, ou l'absoudre. Il sait, qu'avec un allié de taille, comme les Etats-Unis, qui opposera toujours son veto, à toutes les "résolutions", il n'a rien à craindre et tout à espérer. Il sait, pour avoir eu toute latitude, depuis des années, de violer à sa convenance, toutes les conventions internationales, qui s'entendaient sur le principe, d'arrêter la colonisation des terres, appartenant aux Palestiniens de plein droit, qu'il peut continuer le massacre, qui se joue à "huis-clos", dans les Territoires, jusqu'à "extinction" du dernier Palestinien. Cela ne serait pas le cas, il aurait accepté la solution à deux Etats, mais avec des frontières, équitablement définies. Et n'aurait pas cherché à faire mainmise, définitivement, sur Al Qods. Pour l'instaurer comme la capitale d'Israël. Il sait, mais il n'en n'a cure.