p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Walid KHEFIFI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Les enseignants suppléants exerçant dans les collèges et les lycées secondaires n'en démordent pas. Appuyés par le syndicat général de l'enseignement de base et le syndicat général de l'enseignement secondaire, ces enseignants prévoient d'organiser des rassemblements de protestation dans devant les diverses délégations régionales de l'enseignement à partir du lundi 14 décembre pour réclamer leur intégration dans la fonction publique. Selon un communiqué rendu public hier par la coordination nationale des professeurs suppléants, ces rassemblements à l'échelle régionale seront couronnés par une «journée de colère » et un rassemblement national prévus le 30 décembre devant le siège de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT). «Nous réclamons la régularisation par étapes de l'ensemble des enseignants suppléants qui ont été engagés entre 2008 et 2020 ainsi que l'interruption du recours aux suppléants pour combler les postes vacants dans les collèges et les lycées secondaires», a précisé le président de la coordination nationale des professeurs suppléants, Ramzi Rahal. La coordination s'attache ainsi à l'application intégrale du 4è point de la motion professionnelle du congrès du syndicat général de l'enseignement secondaire tenue en avril 2019 et refuse une proposition visant à régulariser la situation des enseignants ayant exercé entre 2008 et 2016. Un accord sur le recrutement des enseignants suppléants a été conclu en 2018 entre le ministère de l'Education et le syndicat général de l'enseignement secondaire n'a été appliqué que partiellement. Selon le projet du budget de l'Etat au titre de l'exercice 2021, 6260 postes sont prévus dans le secteur de l'éducation dont 2986 concernent le recrutement des instituteurs suppléants, 1000 postes pour le recrutement des enseignants suppléants du secondaire et 2574 postes réservés aux titulaires de la licence appliquée en éducation et enseignement (promotion 2019). Le nombre des professeurs suppléants s'élève à quelque 18000 enseignants, dont un grand nombre a bouclé une douzaine d'années d'exercice dans différents établissements d'enseignement secondaire du pays. Outre la précarité de l'emploi, ces enseignants touchent un salaire mensuel de 400 dinars et bénéficient pas de la couverture sociale. Les autorités de tutelle ont jusque-là motivé la non-application des accords conclus avec le syndicat de l'enseignement secondaire par les fortes pressions qui pèsent sur les finances publiques et l'engagement du gouvernement à réduire les effectifs de la fonction publique et à geler les recrutements. Pour rappel, l'ancien ministre de l'Education, Hatem Ben Salem, avait annoncé en février 2020, lors de son audition à la commission parlementaire des jeunes, des affaires culturelles, de l'éducation et de la recherche scientifique, que son département comptait présenter à la présidence du gouvernement un projet de concours pour le recrutement de 60% de professeurs suppléants et de 40% des titulaires des diplômes supérieurs parmi les nouveaux diplômés. Selon lui, les dossiers des 16 000 professeurs suppléants répertoriés dans la base de données au titre de la période entre 2008-2016 devaient classés par ordre de priorité. Mais ce projet a été enterré par les gouvernements d'Elyès Fakhfakh et Hichem Méchichi. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"