p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps – Faouzi SNOUSSI p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"La deuxième vague de coronavirus s'est installée, confortablement, dans nos contrées, et les chiffres alarmants des derniers jours, avec la hausse du nombre des contaminations, avec un pic de 2500 cas, la semaine dernière, ne sont pas de nature à calmer les appréhensions. L'absence de rigueur dans l'application des mesures préventives et l'insouciance du citoyen sont les facteurs qui sont à la base de cette situation. Les pouvoirs publics ont compté sur la compréhension du citoyen de l'ampleur du danger qui guette, avec cette pandémie qui s'installe, partout dans le monde, et la Tunisie n'est pas épargnée, mais, il semble que c'est l'insouciance qui prévaut. A l'approche du début du couvre-feu, à 20H00, nombreux sont les quartiers où les commerces sont, encore, ouvert, sans aucune crainte des sanctions qui sont loin d'être appliquées avec rigueur. Dépassements de toutes sortes Même après l'horaire fixée, certains cafés servent encore des clients, alors que les vendeurs de fruits secs ne baissent leurs rideaux qu'un peu plus tard, parce que tout le monde grignote sur l'horaire, en raison de la malléabilité des services de contrôle, notamment sécuritaires qui sont, pratiquement, invisibles à ces heures de pointe. La circulation est plus dense qu'aux autres heures de la journée et les files de voitures en disent long sur cette insouciance chronique qui s'est installée et que, petit à petit, elle a pris de l'ampleur, au point que de nombreuses personnes ne portent plus le masque et que la distanciation est très peu respectée, alors que, dans les petits commerces, rares sont ceux appliquent le protocole sanitaire. Entretemps, l'attente du pic des contaminations se fait longue, avec, en plus, l'apparition de nouvelles souches de Covid-19 dont la propagation est des plus rapide, bien qu'avec moins de décès. Certains secteurs d'activité souffrent, certes, de l'absence de réactivité de l'Etat, dans la mise à exécution des mesures de soutien prise en leur faveur, et certains professionnels, notamment, dans le secteur du tourisme et de la restauration arrivent à trouver les moyens d'enfreindre les mesures, juste pour pouvoir supporter un minimum de charges de leurs établissements. Durant le weekend dernier, les unités de la Garde maritime de Sousse ont interpellé samedi le propriétaire d'un hôtel à El Kantaoui et des employés qui y travaillent pour non-respect du couvre-feu et du protocole sanitaire contre le nouveau coronavirus. Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur publié dimanche, cette intervention s'inscrit dans le cadre de l'application de la loi de façon générale y compris le respect des dispositions du couvre-feu et des protocoles sanitaires. Ces arrestations interviennent suite à des informations communiquées par le parquet selon lesquelles l'établissement hôtelier a présenté ses services aux non-résidents après le couvre-feu en leur accordant délibérément des justificatifs de séjour à l'hôtel. Une affaire de survie Après coordination avec le parquet, l'hôtelier et plusieurs employés ont été placés en garde à vue et des procès-verbaux d'infraction ont été établis contre plusieurs personnes qui se trouvaient à l'intérieur de l'hôtel, ajoute la même source, précisant que l'enquête se poursuit sur cette affaire. Est-ce la voracité du gain facile ou le besoin de faire tourner son hôtel qui a poussé cet hôtelier à faire de la sorte ? Cela n'excuse pas, quand même, cet agissement qui peut coûter, encore, plus cher à la communauté nationale. Pour d'autres métiers, surtout les journaliers, c'est une affaire de survie, surtout pour ceux qui ne sont pas déclarés aux caisses sociales et qui n'arrivent pas à payer les impôts. Mourir de fain ou de coronavirus, c'est du pareil au même. Face aux dérapages incontrôlés, au vrai sens du terme, le ministère de l'Intérieur vient de mettre en garde les contrevenants. Il a affirmé dimanche que les unités sécuritaires appliqueront rigoureusement les mesures relatives au couvre-feu. Dans un communiqué, le département appelle les citoyens au strict respect des heures du couvre-feu, de 20h00 à 05h00, dans le cadre du protocole sanitaire visant à limiter la propagation de la Covid-19, sachant que l'application des mesures adoptées par la Commission nationale de lutte contre le coronavirus a été prolongée au 15 janvier 2021. Mais, le comble, en pareille conjoncture de couvre-feu, d'horaire de travail limité, de fermeture de plusieurs commerces, l'Etat ose augmenter les prix des denrées alimentaires de première nécessité –et d'autre, bien sûr, notamment l'alcool et le tabac-, alors que les autres prix flambent et que tout le monde tente de survivre. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"