p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Zied DABBAR p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le ministre de l'intérieur est limogé trois jours avant. La décision telle qu'elle est prise par le Chef du gouvernement n'évoque aucune raison. Place aux spéculations- en l'absence d'une communication officielle à ce propos. Hichem Méchichi à la fois Chef du Gouvernement et ministre de l'Intérieur a fait attendre 24 heures pour s'exprimer. Quelques jours avant, il est observé en France. Une visite inopinée qui fait également l'objet de spéculations et d'intox. Les raisons de ce déplacement restent méconnues. Les services de la Présidence du gouvernement demeurent également discrets. En l'absence d'un conseiller à la communication à la Kasbah, la crise communicationnelle, persiste. Comme souvent, les activités du Chef du gouvernement sont publiées sur les réseaux sociaux. Les apparitions médiatiques et les prises de paroles de Hichem Méchichi sont rares. Paradoxalement, elles font, parfois, l'objet d'une saturation de communication. Est-ce une stratégie de communication ou s'agit-il d'un amateurisme ? La réponse, devait venir - en principe- du conseiller à la communication auprès du Chef du gouvernement. Ce poste est vacant depuis un mois. En tout cas, à la Kasbah, on préfère la communication directe, explique-t-on auprès de son cabinet. Approche simpliste A vrai dire, Hichem Méchichi n'est pas le seul à avoir le « luxe » de se priver d'un conseiller à la communication. La Présidence de la République se voit privée de conseiller à la communication, après la démission de Rachida Ennaïfer, en octobre 2020. Habituellement, toutes les activités du Président de la République sont publiées sur les réseaux sociaux. Kaïs Saïed fait souvent parler de lui. Il ne faisait qu'une seule apparition médiatique. Mais, ses prises de parole sont fréquentes, parfois jusqu'à saturation. Le même constat est observé auprès du pouvoir législatif. Officiellement, le poste du conseiller à la communication est vacant à l'Assemblée des Représentants du peuple (ARP), après le décès de notre confrère Khaled Haddad, dernier à occuper ce poste. Par défaut, les activités du Président de l'ARP, de son bureau ainsi que les activités des commissions, figurent uniquement sur les réseaux sociaux. Elles ne figurent pas sur son portait officiel. La Présidence de l'ARP rejoint le Président de la République et le celui du gouvernement, en optant pour la communication directe. Rached Ghannouchi préfère souvent silence garder. Ses apparitions médiatiques, en Tunisie, sont rares. Il essaie par contre de mener sa propagande ailleurs. La guerre sur « Facebook » Ce n'est pas nouveau. La fuite des documents classés confidentiels, sur les réseaux sociaux, est devenue coutume. De telle sorte que deux parmi les hauts magistrats se sont déclenchés la guerre, après la fuite des documents qui les concernent. Des documents relatifs aux plaintes déposées auprès du Conseil Supérieur de la magistrature (CSM). Ces documents jugés confidentiels demeurent accessibles à tous ceux qui détiennent un « Smartphone ». Deux jours avant, dans la foulée de limogeage du ministre de l'intérieur, les documents internes (jugés confidentiels également par le ministère de l'Intérieur) circulent sur « Facebook ». Le premier document concerne une copie du télégramme que l'ancien ministre de l'intérieur Taoufik Charfeddine, aurait envoyé, à propos de la nomination d'au moins 27 cadres et hauts cadres sécuritaires. Le deuxième document contient également une copie du télégramme envoyé par le Chef du gouvernement, pour annuler les nominations décidées par Taoufik Charfeddine. Hichem Méchichi, à la fois Chef du Gouvernement et ministre de l'Intérieur, décide d'ouvrir une enquête. Quelques heures avant, il accusait son prédécesseur de déstabiliser le ministère de l'intérieur, lors d'une conférence de presse organisée au siège du ministère. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"