p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps – Slim BEN YOUSSEF p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Casse-tête absolu pour tous les gouvernements qui se succèdent, les répercussions sociales du chômage continuent de déployer leurs dégâts depuis plusieurs années. En rajoutant encore une couche, la pandémie du coronavirus a provoqué, en moins d'une année, une vague de licenciement, sans précédent, pour motif économique. Cela est sans compter le taux déjà trop élevé du chômage, notamment dans les rangs des jeunes, surtout dans les régions défavorisées et dans les quartiers populaires. Survivance oblige, les Tunisiennes et les Tunisiens ont, aujourd'hui, plus peur du chômage que du coronavirus. Lequel a « tué » visiblement plus d'emplois que d'individus... p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Une étude réalisée par l'Organisation de l'éducation pour l'emploi et l'IACE (Institut arabe des chefs d'entreprise) a révélé que 15% des entreprises sur le plan national envisagent une réduction du nombre d'employés à cause de la crise du coronavirus. L'enquête s'est penchée, notamment, sur la situation des jeunes « chercheurs d'emplois » et leurs attentes suite à la pandémie. L'enquête a révélé que 21% des jeunes étaient au chômage en période « pré-Covid », grimpant jusqu'à 32% durant le premier semestre de 2020. Le taux s'est stabilisé autour de 29% en décembre dernier. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Dans une déclaration à la TAP, la directrice générale de l'Organisation de l'éducation pour l'emploi, Lamia Chafaï, a expliqué que cette étude a ciblé différents acteurs à travers un échantillon de 950 entreprises, 200 startups, et 1000 jeunes de moins de 35 ans. Le sondage qui a couvert plusieurs secteurs d'activité dans différentes régions, a révélé que 71% des entreprises interrogées ont maintenu les postes d'emploi existants sans procéder à de nouveaux recrutements. Selon Chafaï, les résultats de l'étude lèvent le voile sur les répercussions de la crise sanitaire qui a touché même les économies les plus puissantes et les plus stables au monde, outre l'augmentation du nombre de chômeurs et de demandeurs d'emploi. Elle a souligné, par ailleurs, que seulement 11% des institutions interrogées comptent effectuer des recrutements au cours des 12 prochains mois. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 11px;" p class="p3" style="text-align: center; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Chômages collatéraux p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Pour sa part, Majdi Hassan, directeur exécutif de l'IACE, a indiqué, dans une déclaration aux médias, que cette enquête sur l'emploi, menée en décembre dernier, a montré que 46% des entreprises qui ont déjà réduit leurs effectifs expliquent l'avoir fait pour contrôler les dépenses. Les résultats de l'enquête indiquent, d'ailleurs, la possibilité d'augmenter les taux de chômage dans la période à venir. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Sur un autre front, la Chambre nationale des propriétaires des cafés a fustigé, vendredi, les répercussions des différentes restrictions imposées depuis le début de la pandémie de coronavirus, notamment la décision d'interdire tables et chaises depuis une dizaine de jours. La chambre a révélé que 80% des cafetiers sont, aujourd'hui, menacés de faillite et que les employés risquent d'être licenciés en cas de prolongation de l'interdiction de s'attabler. La Chambre a appelé, dans ce sens, le gouvernement à alléger les restrictions imposées aux cafés, réclamant la permission de s'attabler avec une capacité d'accueil de 50% tout en appliquant le protocole sanitaire, et ce, afin de sauver les professionnels du secteur. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Comme les cafetiers, la Chambre nationale des restaurateurs monte au créneau, de son côté, pour exprimer son ras-le-bol vis-à-vis de l'interdiction de la consommation sur place, qualifiant la situation des restaurants de « désastreuse ». La Chambre estime qu'un grand nombre de restaurateurs ne sont plus en mesure de payer les factures et les salaires des employés, critiquant le manque de soutien de la part de l'Etat, qui décrète diverses restrictions, de manière totalement arbitraire, sans penser au même temps à en réduire les dégâts et en atténuer les contrecoups sur le plan social et financier. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Sur le plan international, différents rapports ont montré que la propagation de la pandémie a eu un effet dévastateur sur les emplois et les revenus. D'après une enquête réalisée par l'Organisation internationale du Travail (OIT), la crise économique due à la pandémie a supprimé, rien qu'en Asie, à titre d'exemple, pas moins de 81 millions d'emplois en 2020. En Tunisie, le taux « officiel » de chômage ne dépassent pas les 18% de la population selon les derniers chiffres publiés par l'Institut national de la statistique (INS). Sur le terrain, le taux « officieux », voire réel du chômage, dépasserait facilement et à vue de nez, la barre d'un million de chômeuses et de chômeurs. p class="p4" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman"; min-height: 11px;" p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" p class="p5" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 10px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"S.B.Y.